Le gouvernement de la République démocratique du Congo et le Fonds monétaire international (FMI) ont trouvé un terrain d’entente sur les grandes orientations du budget 2026, avec une priorité claire : renforcer l’investissement public dans les secteurs clés du développement.
Cet accord a été conclu mardi 9 septembre, à l’issue de la deuxième réunion de la Troïka politique avec la mission Staff Visit du FMI, dirigée par Calixte Ahokpossi. L’exécution budgétaire en cours, jugée encourageante par les deux parties, a été saluée. Des ajustements ciblés ont toutefois été identifiés, notamment l’opérationnalisation de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, ainsi que la mise en œuvre effective des décaissements dans quatre ministères pilotes : Santé, Développement rural, Infrastructures et Éducation.
Sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi et la coordination de la Première ministre Judith Suminwa, cette séance stratégique s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la deuxième revue du programme FEC (Facilité élargie de crédit) et FRD (Facilité de résilience et de durabilité), prévue en octobre 2025.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a insisté sur la nécessité de renforcer la capacité de l’État à investir dans des secteurs prioritaires, afin de stimuler l’implication du secteur privé dans la croissance nationale. Il a réaffirmé l’engagement du Président à poursuivre les réformes structurelles conformément au mémorandum d’entente avec le FMI, dans l’optique d’un impact direct sur les conditions de vie des Congolais.
Le ministre s’est félicité des progrès réalisés et a salué l’esprit de collaboration entre Kinshasa et l’institution de Bretton Woods, soulignant que plusieurs repères ont déjà été atteints dans la mise en œuvre des réformes économiques.
S. Tenplar Ngwadi
