Une correspondance du cabinet du président de la République adressée au Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, demandant de surseoir à l’examen des motions dans les assemblées provinciales, a ravivé les tensions sur l’équilibre des pouvoirs en République démocratique du Congo. La mesure, justifiée par la présidence comme un acte de préservation de la stabilité institutionnelle, est dénoncée par plusieurs juristes comme une ingérence contraire à l’autonomie des assemblées provinciales. Qualifiées de « tentatives de déstabilisation des institutions », les récentes séries de motions de censure ciblant des gouverneurs de province ont poussé la présidence à intervenir, invoquant une nécessité de garantir l’ordre républicain. Mais cette démarche divise : si certains y voient une réponse politique à des manœuvres locales jugées abusives, d’autres y dénoncent un excès de pouvoir, fustigeant une atteinte à la séparation des compétences garantie par la Constitution. Pour la présidence, il s’agit d’une action légale face à des motions parfois motivées par des intérêts personnels ou politiques, sans fondement sérieux. Cependant, plusieurs analystes et constitutionnalistes rappellent que les assemblées provinciales disposent d’un pouvoir de contrôle propre, que ni l’exécutif central ni son cabinet ne peuvent légalement suspendre. Pendant ce temps, à Kinshasa, le ministre de l’Intérieur a entamé des consultations avec les gouverneurs et les présidents des assemblées provinciales, dans le but de restaurer un climat institutionnel apaisé. Mais la question demeure : entre stabilité nationale et respect de l’autonomie provinciale, où tracer la ligne rouge ? Ali Biayi
Category: politique
RDC : Christelle Vuanga et Aimé Boji pressentis pour diriger le bureau de la prochaine Assemblée nationale
La perspective d’une nouvelle législature en République démocratique du Congo relance les traités sur la composition du futur bureau de l’Assemblée nationale. Deux noms reviennent avec insistance dans les discussions politiques : Christelle VUANGA pour le poste de Rapporteur adjoint et Aimé BOJI SANGARA pour la présidence de l’Assemblée nationale. Un choix stratégique autour de la représentativité et de la compétence Les consultations en cours mettent en lumière une orientation politique qui semble privilégier la complémentarité régionale et la diversité. La mise en avant simultanée de ces deux personnalités traduites, selon les observateurs internes, une volonté de conjuguer compétence et équilibre géopolitique au sein de la direction parlementaire. Même si aucune décision officielle n’a encore été prise, leur présence récurrente dans les débats témoigne du poids politique qu’ils exercent et de la confiance que leur accordent plusieurs acteurs parlementaires. Christelle Vuanga : rigueur et voix féminine au cœur du bureau Christelle VUANGA est présentée comme une candidate sérieuse au poste de Rapporteur adjoint. Députée nationale reconnue pour son engagement en faveur de la transparence et de la participation des femmes, elle incarne, selon les éléments disponibles, un profil allié sens de l’organisation et impartialité — qualités essentielles pour une fonction pivot dans la communication institutionnelle et la gestion interne de l’Assemblée. Sa nomination serait perçue comme un signal fort en faveur d’une meilleure représentativité des femmes dans les hautes instances de l’État et comme un pas vers une plus grande diversité au sein de la gouvernance parlementaire. Une configuration qui en dit longtemps sur les attentes pour la prochaine législature La focalisation sur la compétence, la représentativité et l’équilibre géopolitique résume les attentes affichées par une partie de l’opinion publique et des acteurs politiques. Ces perspectives offrent un aperçu des dynamiques internes qui pourraient marquer la prochaine législature : un bureau parlementaire pensé pour concilier la légitimité politique et les exigences institutionnelles, avec un accent particulier sur l’inclusion et la transparence. En l’absence d’annonces officielles, il restera à observer comment ces options se confirmeront dans les arbitrages finaux et quelles répercussions elles auront sur le fonctionnement et la gouvernance de l’Assemblée nationale. S. Tenplar Ngwadi
RDC : Kinshasa se prépare à accueillir le 9e Sommet de la CIRGL et à prendre la présidence régionale
La République Démocratique du Congo (RDC) s’apprête à jouer un rôle central dans la diplomatie régionale. Selon un communiqué de presse émanant du Ministère de l’Intégration Régionale, le pays accueillera, le 15 novembre prochain, le 9e Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Cet événement de haute importance stratégique marquera non seulement une étape cruciale pour la stabilité régionale, mais il verra également la RDC prendre la présidence de l’Organisation pour un mandat de deux ans. Placée sous le thème : « Consolider la paix et la sécurité pour le développement durable dans la région des Grands Lacs », cette rencontre de haut niveau est conçue comme une tribune essentielle pour les États membres. Elle vise à renouveler leur engagement collectif en faveur de la paix, de la sécurité, de l’intégration régionale et du développement durable, des piliers jugés indispensables à la prospérité de la zone. L’organisation de ce sommet illustre la détermination du Gouvernement congolais, sous le leadership du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à faire de la paix et de la sécurité les fondations d’un développement inclusif et pérenne. Afin de garantir le succès de l’événement, les travaux préparatoires ont été lancés sous la coordination de Floribert ANZULUNI ISILOKETSHI, Ministre de l’Intégration régionale. Le ministre travaille en collaboration étroite avec le Secrétariat exécutif de la CIRGL ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux. Conformément au calendrier arrêté, les réunions préparatoires ont débuté dès le 31 octobre 2025 à Kinshasa. Dix (10) sessions sont programmées en amont de la 19e Réunion ordinaire du Comité Interministériel Régional (CIMR), qui précédera directement le 9e Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement du 15 novembre. S. Tenplar Ngwadi
RDC : L’appel au dialogue de Jean-Marc Kabund jugé “inutile” et “égocentrique” par Guyslain Mwanji
L’exigence de l’opposant Jean-Marc Kabund, président de l’Alliance pour le Changement, de convoquer un dialogue politique national avant le 15 décembre, fait l’objet d’une vive critique. Maître Guyslain Mwanji, président du parti politique Avance, estime que cette initiative ne repose sur aucune nécessité réelle et cherche à recadrer le débat sur les priorités nationales. Pour Guyslain Mwanji, la RDC ne traverse pas une crise politique majeure justifiant une telle convocation, d’autant que les institutions fonctionnent normalement. Il rappelle que le dialogue, dans son essence, intervient lorsqu’un rapport de force nécessite de surmonter un blocage ou de résoudre un conflit. « Le vrai dialogue aujourd’hui, c’est celui qui doit s’attaquer aux problèmes concrets du pays : la sécurité, les infrastructures, la gouvernance. Pas un forum pour satisfaire des ambitions politiques personnelles », a-t-il déclaré, dénonçant l’utilisation potentiellement galvaudée de cette notion. Guyslain Mwanji souligne que le Président Félix Tshisekedi a déjà mis en place un cadre de concertation politique élargie. Il a notamment mandaté le docteur Eberande Kolongele comme point focal des consultations politiques, chargé d’écouter les différentes forces vives du pays. « Le Président a déjà institutionnalisé un cadre de dialogue permanent. Cela prouve que le Chef de l’État reste dans une logique d’écoute et de consensus », insiste le président de Avance. Concernant la crise sécuritaire dans l’Est, Maître Guyslain Mwanji estime qu’elle ne doit pas servir de prétexte à des revendications politiques. Il rappelle que le gouvernement a déployé des négociateurs à Doha pour rechercher des solutions pacifiques avec les groupes armés. « C’est là que se joue le vrai dialogue de paix. Aucun opposant, avec son stylo et son costume, ne mettra fin à l’insécurité dans l’Est », a-t-il ironisé, dénonçant une confusion entre négociation politique et pacification du territoire. Guyslain Mwanji s’est montré particulièrement critique envers Jean-Marc Kabund, qu’il décrit comme une personne « égocentrique » cherchant à se redonner de l’importance après son départ du pouvoir. « Il veut s’imposer dans le débat national alors qu’il ne dispose d’aucun député, ni d’un véritable ancrage politique. Il parle comme tout Congolais, mais confond frustration personnelle et intérêt national », a-t-il estimé. Selon lui, Kabund tente de se poser en héritier de la figure d’Étienne Tshisekedi, mais sans en avoir la légitimité historique ni le poids populaire. Maître Guyslain conclut que le pays doit avancer avec ses institutions légitimes, et non en fonction des ambitions individuelles de ceux qui cherchent à exister à tout prix. S. Tenplar Ngwadi
Fonds Forestier National : Alerte sur une violation des normes juridiques par l’ancien Directeur Général
Le Fonds forestier national (FFN), est aujourd’hui au centre d’une vive controverse. Selon des sources internes, des actes posés par l’ancienne direction générale soulèvent de sérieuses interrogations sur le respect des normes juridiques, administratives et financières, en pleine période de transition. La société civile, par la voix du Collectif CSCBGP, exprime son indignation face à ces dérives qui entachent la gouvernance de cette institution censée être exemplaire. Malgré la publication de l’Ordonnance n°25/279 du 28 octobre 2025, qui nomme un nouveau comité de gestion, l’équipe sortante continue d’agir comme si elle était encore en fonction. Deux faits particulièrement graves sont dénoncés : l’instruction de travaux de peinture dans les bureaux du FFN et la tentative de décaissement anticipé de fonds publics. Ces actes, posés en dehors de tout cadre légal, constituent une violation manifeste des règles de gestion publique. Le premier point concerne une instruction émanant du “directeur de cabinet” du DG sortant, demandant le renouvellement de la peinture dans son cabinet de travail. Or, cette fonction n’existe pas dans l’organigramme légal d’un établissement public selon la Loi n°08-009. Elle est propre aux structures politiques comme la présidence ou les ministères. Toute décision prise par une autorité non reconnue est juridiquement nulle et constitue un détournement de procédure. Le deuxième point est l’abus de pouvoir du DG sortant, qui outrepasse le régime des affaires courantes. Ce régime transitoire ne permet que la gestion minimale pour assurer la continuité du service. Or, les travaux de peinture ne relèvent pas de l’urgence administrative. Ils sont une dépense d’investissement qui doit être décidée par la nouvelle Direction. En agissant ainsi, l’ancienne équipe engage illégalement l’avenir du FFN sans l’aval du comité nouvellement nommé. La société civile alerte également sur une tentative de paiement anticipé des indemnités de sortie et arriérés de salaires de l’ancienne direction. Ces décaissements ne peuvent être effectués qu’après la signature du procès-verbal de remise et reprise (PV R&R), document sacré en matière de transparence et de reddition des comptes. Sans ce PV, toute opération financière est irrégulière et expose l’institution à des risques de malversation. Le PV R&R, établi en présence du ministère de tutelle et d’un auditeur, permet de dresser l’état réel des finances, des actifs et des passifs. Il est la seule garantie que les fonds publics soient utilisés de manière responsable. En l’absence de ce document, toute tentative de vider la caisse du FFN est assimilable à une mauvaise gestion, voire à un acte de prédation financière. Face à cette situation, le Collectif CSCBGP exige l’arrêt immédiat de toute instruction liée aux travaux de peinture, ainsi que l’interdiction formelle de tout décaissement en faveur de l’ancienne direction. Il appelle à une intervention urgente de l’Inspection générale des finances (IGF) et du ministère de l’Environnement pour encadrer la passation de services et faire respecter l’Ordonnance présidentielle. La Rédaction
Sommet au Qatar : Félix Tshisekedi obtient l’appui de la Belgique pour son projet de “Couloir vert” Kinshasa-Kivu
Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a mis à profit sa participation au Sommet mondial pour le développement social, tenu ce mardi 4 novembre au Qatar, pour s’entretenir en tête-à-tête avec le Roi Philippe de Belgique. Cette rencontre visait à consolider la coopération bilatérale autour de projets d’intérêts communs. Au cœur des échanges, le chef de l’État congolais a mis en avant le projet structurant de création du « Couloir vert », s’étendant de Kinshasa vers le Kivu. Ce projet, a-t-il précisé à son interlocuteur, est destiné à contribuer activement à la protection de la planète. Selon les informations relayées par la cellule de communication de la Présidence congolaise, le Roi des Belges a réagi positivement en présentant au Président Tshisekedi l’Agence belge de coopération internationale ainsi que le secteur privé belge, mobilisés pour accompagner la réalisation de ce corridor écologique. Sa Majesté a par ailleurs assuré le Président congolais d’un soutien permanent pour l’atteinte de cet objectif. Cette entrevue de haut niveau confirme la volonté des deux États, liés par une histoire commune, de renforcer une collaboration étroite en faveur du développement social. Ali Biayi
RDC : l’Assemblée nationale fixe au 13 novembre l’élection de son nouveau président et rapporteur adjoint
Le processus de recomposition du Bureau définitif de l’Assemblée nationale congolaise est désormais lancé. Ce mardi 4 novembre 2025, le Rapporteur Jacques Djoli a rendu publique la décision officialisant le calendrier électoral visant à pourvoir aux postes vacants de Président et de Rapporteur adjoint de la Chambre basse du Parlement. Signée par Jean-Claude Tshilumbayi, président ai de l’Assemblée nationale, cette décision prévoit un processus électoral qui s’étendra du 4 au 13 novembre 2025, avec les étapes suivantes : – Du 4 au 7 novembre (10h à 18h) : dépôt des candidatures ; – 8 novembre : examen des dossiers par une commission spéciale ; – 10 novembre : publication des candidatures retenues ; – 11 et 12 novembre (9h à minuit) : campagne électorale ; – 13 novembre (13h) : séance plénière avec audition des candidats, vote et installation des nouveaux membres. Ces élections font suite aux démissions de Vital Kamerhe et de Dominique Munongo, anciennement Président et Rapporteure adjointe, visés par des pétitions de destitution. Pour le poste de Président, réservé à la majorité parlementaire, l’Union sacrée de la Nation (USN) a désigné Aimé Boji comme son candidat unique, parmi les douze postulants ayant déposé leurs dossiers. Du côté de l’opposition, la compétition reste ouverte avec au moins cinq députés déjà en lice : Gratien Iracan, Van Kapenga, Zéphyrin Mfumumampanda, Christelle Vuanga, entre autres. S. Tenplar Ngwadi
RDC : Jean-Marc Kabund, de retour, torpille Tshisekedi et absout Kabila
Après des mois de silence, Jean-Marc Kabund, président du parti politique Alliance pour le Changement (ACH) et ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, a fait un retour fracassant sur la scène politique congolaise. Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi à Kinshasa, Kabund a tiré à boulets rouges sur la gestion de Félix Tshisekedi à la tête du pays, marquant une rupture nette avec l’ancienne coalition au pouvoir. Dans une déclaration qui résonne comme un coup de tonnerre, l’opposant a clairement affirmé être “en procès avec Félix Tshisekedi, et non Kabila”. Il a martelé : « Il faut oublier Kabila, le problème actuel c’est Tshisekedi », dédouanant ainsi l’ancien président de la République et recentrant le débat sur l’actuel chef de l’État. Face à la crise sécuritaire qui secoue l’Est du pays, caractérisée par l’agression rwandaise, Jean-Marc Kabund a préconisé la voie du dialogue national et inclusif, qu’il estime indispensable pour le retour de la paix. Il a par ailleurs brandi un ultimatum : « Si Tshisekedi n’organise pas encore le dialogue, le 15 décembre nous serons dans les rues dans une marche pacifique pour réclamer la tenue de ces assises ». Un avertissement lancé sur un ton ferme, déplorant la politique mise en place par le gouvernement congolais dans la quête de résolution à la crise sécuritaire. Cette première sortie médiatique de Jean-Marc Kabund après sa libération de prison intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, où plusieurs partis politiques de l’opposition ont été suspendus par le gouvernement pour complicité présumée avec la rébellion. Un climat propice à l’escalade des tensions, dont l’intervention de Kabund pourrait bien être le nouvel épicentre. Ali Biayi
Doha : Le Président Félix Tshisekedi trace la voie d’une RDC de la justice sociale
Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris la parole ce mardi 04 novembre, du haut de la tribune du Centre national des congrès du Qatar, à l’occasion de l’ouverture du Deuxième sommet mondial pour le développement social. Cet événement majeur, organisé par les autorités qataries sous l’égide de l’Assemblée générale des Nations Unies, a été l’opportunité pour le chef de l’État congolais de partager la vision de son pays. Dans une allocution de quelques minutes, le Président Tshisekedi a martelé que le développement social n’a de sens que s’il place la dignité humaine au cœur de l’action publique. Il a révélé que la République Démocratique du Congo (RDC) a résolument choisi de faire de ce principe le cœur de son projet national, avec un cap clair : « reconstruire un pays plus juste, plus équitable, plus solidaire ». « Dès le début de mon mandat, j’ai engagé le pays dans une transformation profonde de notre modèle de développement : rompre avec une vision purement extractive et centralisée, pour bâtir une économie tournée vers l’humain, vers la justice sociale, vers l’égalité des chances entre territoires, et vers la paix », a indiqué le Président de la République, soulignant ainsi une rupture stratégique. Convaincu qu’aucune paix durable n’existe sans justice sociale, le Chef de l’État a informé l’assistance des réformes ambitieuses entreprises par la RDC, notamment la mise en place de la Couverture Santé Universelle et l’éducation pour tous, concrétisée par la gratuité de l’enseignement de base. « Depuis 2023, les soins sont gratuits pour les femmes enceintes, les mères et les nouveau-nés. Cela signifie que donner la vie ne doit plus être un risque financier ni une condamnation à la précarité. C’est une avancée historique vers l’accès équitable aux soins pour les plus vulnérables », a-t-il déclaré, mettant en lumière l’impact direct de ces mesures. Au chapitre de l’éducation, le Président de la République a affirmé : « nous avons rendu l’enseignement primaire gratuit depuis 2020. Plus de 5 millions d’enfants ont pu aller à l’école ou y retourner. 5 millions d’enfants : ce sont 5 millions d’histoires individuelles qui ne basculeront pas dans l’analphabétisme et l’exclusion ». Poursuivant sur ce dossier, il a révélé que « pour consolider cette réforme et lutter contre l’inégalité des chances, nous déployons un programme national d’alimentation scolaire, afin qu’aucun enfant n’abandonne l’école parce qu’il a faim ». Pour clore son discours, le Chef de l’État a rassuré que « la RDC croit en un avenir où la justice sociale cessera d’être une promesse et deviendra un droit effectif. Elle y travaille, chez elle, chaque jour, malgré les épreuves. Elle est prête à y travailler avec vous, à vos côtés, dans un esprit de responsabilité et de respect mutuel ». Organisé trente ans après la première édition à Copenhague, au Danemark, le sommet de Doha vise à accélérer l’éradication de la pauvreté, la promotion de l’emploi plein et productif et du travail décent, ainsi que l’inclusion sociale, afin que personne ne soit laissé de côté dans un monde de plus en plus complexe et interconnecté. S. Tenplar Ngwadi
RDC – ‘Opposition belliciste’ : Rolly Mutshima salue la suspension de plusieurs partis
La décision du vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité de suspendre les activités de plusieurs partis politiques, accusés de complicité avec des mouvements subversifs, continue de susciter de vives réactions. L’analyste politique Rolly Mutshima apporte son soutien à cette mesure forte, qualifiant l’opposition actuelle de “belliciste”. Pour Rolly Mutshima, observateur avisé de la scène politique congolaise, aucune circonstance ne saurait justifier le recours aux armes contre les institutions légalement établies. Il salue ainsi la fermeté du gouvernement, y voyant une affirmation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale. Selon lui, de nombreux partis d’opposition seraient en intelligence avec des groupes rebelles, cherchant à renverser le pouvoir en place par la force plutôt que par les voies démocratiques et légales. Mutshima qualifie cette décision gouvernementale de “sage et patriotique”, estimant qu’elle mettra un coup d’arrêt aux “actions machiavéliques” de ces formations politiques. Parmi les formations visées par cette suspension figurent des poids lourds de l’échiquier politique, tels que le PPRD de Joseph Kabila, le LGD de Matata Ponyo, le MLP de Franck Diongo, Piste pour l’Émergence de Seth Kikuni, l’ATD de José Makila, ou encore l’AAP de Théophile Mbemba. Ali Biayi