En marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, la République démocratique du Congo intensifie son plaidoyer pour la reconnaissance internationale des atrocités commises sur son sol depuis trois décennies. Le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits (FONAREV), en partenariat avec la CIA-VAR et la Mission diplomatique congolaise auprès de l’ONU, organise deux événements majeurs à New York pour porter la voix des victimes et dénoncer les « génocides oubliés ».
Au cœur de cette initiative : une *conférence de haut niveau* intitulée *« Trente ans de conflits armés en RDC : appel à la reconnaissance des génocides oubliés, à la vérité et à la justice »*. Cette rencontre vise à alerter la communauté internationale sur les conséquences humanitaires et sécuritaires des conflits récurrents à l’Est du pays, qui ont causé plus de 12 millions de morts, selon plusieurs estimations congolaises.
Parallèlement, une *exposition artistique* baptisée *« L’art pour la paix et la résilience »*, en collaboration avec l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, met en lumière le rôle de la culture dans la reconstruction des mémoires collectives et individuelles brisées par la guerre.
Le président Félix Tshisekedi doit présider ces activités ce lundi à New York, renforçant ainsi son plaidoyer pour la reconnaissance du *GENOCOST* congolais, cette tragédie longtemps ignorée sur la scène internationale. Vérité, justice et réparations restent les maîtres-mots de cette mobilisation inédite.
La rédaction
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