La condamnation à mort de l’ancien président Joseph Kabila par la Haute Cour militaire continue de diviser l’opinion publique en RDC. Alors que les réactions se multiplient, l’analyste politique Rolly Mutshima a livré une lecture tranchée de cette décision, y voyant une rupture claire entre l’État de droit et toute forme de rébellion.
Pour lui, la condamnation de Kabila « s’inscrit dans une dynamique de justice et de pacification du pays ». Il estime que les récentes apparitions publiques de l’ancien chef de l’État aux côtés de groupes armés dans des zones sous occupation rebelle « constituent une preuve de sa complicité avec ceux qui entretiennent l’insécurité à l’Est ».
« Même ses dernières sorties médiatiques révèlent une posture alignée sur celle des mouvements rebelles », a soutenu Mutshima, dénonçant une stratégie de déstabilisation orchestrée.
Interrogé sur les risques de fracture nationale liés à cette condamnation inédite, il se veut rassurant : « Les fondements de l’unité nationale que pose Félix Tshisekedi sont solides et ne céderont pas face à cette tempête politique ».
Ali Biayi
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