Face aux critiques de l’opposition, le gouvernement congolais a réaffirmé la sincérité de la démarche du Président Félix Tshisekedi envers son homologue rwandais, Paul Kagame. La porte-parole du chef de l’État, Tina Salama, a qualifié l’appel à la “paix des braves” lancé à Bruxelles de “recherche de la paix” et a souligné l’attachement constant de la RDC à la diplomatie pacifique.
“Et donc aujourd’hui, devant les européens, devant des dirigeants mondiaux, on va dire que nous, en tant que pays, la RDC, nous avons toujours été engagé dans tous les efforts de paix, dans tous les processus, que ce soit Nairobi, Luanda, Doha, ou Washington”, a déclaré Tina Salama, rappelant les multiples initiatives entreprises par la RDC pour résoudre la crise dans l’est du pays.
Selon la porte-parole, cette initiative reflète la volonté de Félix Tshisekedi de poursuivre une politique de bon voisinage et de stabilité régionale, conformément à son engagement dès sa prise de fonction. Elle a rappelé que le Président congolais avait dès le départ invité Paul Kagame à collaborer pour la paix dans la région des Grands Lacs.
Cependant, Kinshasa maintient ses exigences : le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et la fin du soutien aux groupes armés M23 sont des conditions essentielles pour avancer vers la désescalade. Mme Salama a résumé la situation comme un choix “moral et politique clair” pour le Rwanda : poursuivre l’agression ou accepter la main tendue pour la paix.
L’appel de Tshisekedi à Kagame a été fait en présence de dirigeants mondiaux et devant la communauté internationale, réunis à Bruxelles pour le Global Gateway Forum, soulignant ainsi la volonté de la RDC de favoriser un dialogue ouvert pour une paix durable dans la région.
S. Tenplar Ngwadi
