L’Université Pédagogique Nationale (UPN) a été le théâtre, ce vendredi 24 octobre, d’une conférence-débat majeure animée par Madame Tina Salama, Porte-parole du Chef de l’État. Au cœur des discussions : « La construction de la paix en RDC, rôle de la diplomatie et des institutions fortes », un exercice de redevabilité où la Porte-parole a exposé la vision diplomatique du Président de la République, axée sur la paix, la coopération régionale et le renforcement des institutions.
Face à un parterre d’étudiants attentifs, Madame Salama a d’abord dressé un tableau du contexte diplomatique de la RDC avant l’arrivée au pouvoir du Président Tshisekedi en 2019. « Le Président Tshisekedi arrive au pouvoir en 2019, il y avait beaucoup de tensions politiques internes. La RDC était un pays isolé sur le plan diplomatique. Donc la RDC était très mal vue, dans tous les médias. On parlait très mal de notre pays ; capitale mondiale du viol, tout était vraiment un peu sombre », a-t-elle déclaré, soulignant l’urgence d’un changement de cap.
La porte-parole a ensuite détaillé la doctrine diplomatique impulsée par le Chef de l’État dès son investiture. « Quelle est la doctrine de la diplomatie du Président Tshisekedi ? Il arrive au pouvoir, dès son premier discours ; ouverture au monde, coopération fondée sur les principes gagnants-gagnants, ligne rouge, notre souveraineté et intégrité territoriale. Le 24 janvier 2019 au palais de la Nation, le Président de la République dans son discours d’investiture, pour son tout premier discours, il dit toute suite qu’il souhaite impulser une meilleure présence de notre pays dans les instances internationales, à la hauteur de notre vocation naturelle », a précisé Tina Salama.
Cette nouvelle orientation impliquait une diplomatie proactive, loin de l’attentisme. « Nous devons être là où on parle de nous, nous devons compter dans les concerts des nations. Au nom de cette ouverture, le Président de la République se fait donc le devoir d’aller partout, où l’intérêt de la RDC est en jeu. Il fallait sortir, si on restait ici et qu’on croisait les bras parce que nous sommes un pays grand, ils viendront à nous, ça ne se passe pas comme ça », a-t-elle expliqué. Elle a insisté sur l’importance de commencer par les relations de voisinage : « Il fallait aller vers les décideurs, il fallait aller vers ces grandes puissances, il fallait tout d’abord commencer par ses voisins, les plus proches. Vous ne pouvez pas aller plus loin alors qu’avec ceux qui vous entourent ça ne marche pas. D’où la visite de neuf pays voisins qui entourent la RDC. Il a fait tous les neuf pays voisins ».
Abordant la question sensible des relations avec le Rwanda, souvent source d’interrogations, Tina Salama a rappelé la stratégie présidentielle. « Le Rwanda. C’est une question qui revient souvent ; pourquoi le Rwanda alors que c’est un pays conflictuel ?, pourquoi il lui a tendu la main ? Récemment à Bruxelles vous avez suivi le Président de la République a tendu la main au Rwanda, les gens ne comprenaient pas, ils se sont posé beaucoup de questions. Ça commençait depuis 2019, le bon voisinage. Il se disait nous pouvons nous développer que s’il y a la paix. Est-ce qu’on peut se mettre ensemble sur une même table pour trouver des solutions pour qu’enfin, non seulement la RDC mais que l’Afrique puisse décoller. C’était ça sa stratégie », a-t-elle conclu sur ce point.
Les échanges vifs et constructifs avec les étudiants de l’UPN ont par ailleurs mis en lumière la place centrale de la jeunesse dans la consolidation d’un Congo stable et fort, réaffirmant l’importance de leur engagement dans la mise en œuvre de cette vision diplomatique.
S. Tenplar Ngwadi
Partager :
- Click to share on X (Opens in new window) X
- Click to share on Facebook (Opens in new window) Facebook
- Click to share on LinkedIn (Opens in new window) LinkedIn
- Click to share on WhatsApp (Opens in new window) WhatsApp
- Click to share on Telegram (Opens in new window) Telegram
- Click to print (Opens in new window) Print





