Au cour d’une interview accordée à CongopresseNet vendredi 25 août, jour de festivités commémoratives du 54e anniversaire d’existence de la société nationale des éditeurs, compositeurs et auteurs (SONECA), le président du conseil d’administration de cette société, Adios Alemba, a demandé à tous les artistes de faire confiance à cette structure qui lutte pour leurs droits. « Nous avons célébré le 54e anniversaire de notre société pour montrer au monde que notre société n’est pas en liquidation. La société existe, OHADA c’est un société commerciale, nous, on va essayer de soumettre d’aller là où on peut récupérer l’argent des artistes dans une année on va changer les vies des artistes je vais travailler pour récupérer tout ce qui est pour SONECA », a déclaré Adios Alemba. À cet effet, il envisage d’installer cette société dans toutes les provinces de la République Démocratique du Congo pour bien vouloir recenser les moyens pour les artistes congolais.
Tag: RDC
RDC – Scandale : trois ministères impliqués dans une mafia qui fait perdre au pays près de 500 millions de dollars chaque mois
Les ministres Adèle Kayinda, Antoinette N’samba et Nicolas Kazadi ont été cités dans une affaire de mafia des minerais qui fait perdre au pays près de 500 millions de dollars américains chaque mois. Une dénonciation du député national et cadre de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Alfred Maisha. C’est ce qui ressort d’une question écrite adressé à ces trois membres du Gouvernement Sama Lukonde, au sujet de la signature d’un accord de jointe-venture dans l’exploitation des minerais dans les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu et Maniema. Dans une interview accordée à la presse juste après le dépôt de cette question écrite, Alfred Maisha a indiqué qu’il s’agit de la société Primeira, des droits des Emirats Arabes Unis, qui est bénéficiaire de cet accord dans lequel elle est convenue de la création de deux sociétés Primeira RDC (Primera Gold et Primera Meltas) pour l’or et pour les trois T. Alfred Maisha Bishobibiri accuse ces trois membres du Gouvernement d’être des auteurs du braquage des minerais congolais. Il affirme que Adèle Kayinda, Antoinette N’samba et Nicolas Kazadi, tous ministres, ont violé le texte de réglementation du secteur, car le régime conventionnel a été abrogé par le nouveau code minier, où toutes les sociétés sont traitées de la même manière. Ce braquage des minerais congolais est dû à la signature d’un contrat qui a conduit des entreprises et chaque société Primeira n’apporte que 20.000 USD. 9.000 USD du Gouvernement et 11.000 USD de Primeira. À ce titre, un monopole d’exploitation des minerais pendant 25 ans a été accordé à Primeira dans toutes ces provinces et la RDC s’engage de son côté à engager la société Sakima à signer un accord avec Primeira pour 25 ans de commercialisation des minerais, mais également un régime fiscal privilégié et plusieurs exonérations inégales ont été accordées à cette société, indique Infodirect.net. À l’exportation du Coltan, Primeira payera 3,5% de la valeur de cargaison des marchandises alors que les sociétés congolaises ayant des titres congolais payent 12%. Un contrat dont Alfred Maisha Bishobibiri sollicite l’annulation, car la République Démocratique du Congo perd par mois, plus de 500 millions de dollars américains pour les trois provinces.
15e sommet des BRICS : « La RDC a raté l’opportunité de poser sa candidature pour devenir membre des BRICS et jouer son rôle dans la Banque de Développement » (Noël Tshiani)
Noël Tshiani, expert en économie et professeur des Universités, a réagi, ce vendredi 25 août 2023, au sujet du quinzième (15e) sommet des BRICS tenu, jeudi, à Johannesburg, en Afrique du Sud. « La RDC a raté l’opportunité, après avoir énuméré ses atouts de pays solution, de poser sa candidature pour devenir membre des BRICS afin de jouer un rôle dans la Banque de Développement, le Fonds commun des réserves de change et la monnaie adossée à l’Or », a écrit Noël Tshiani sur son compte Twitter officiel. Notons qu’au cours de ce 15e sommet réunissant de nombreux Chefs d’États et des Gouvernements, le Premier Ministre Congolais, Jean-Michel Sama Lukonde a présenté la RDC comme pays solution face aux enjeux actuels de l’humanité. « Au regard de cette avancée, et devant apporter sa contribution à cet édifice, la République démocratique du Congo, qui affronte les défis d’une guerre d’agression injuste dans sa partie Est, vient à ce Sommet comme “Pays solution”, en ce que la République Démocratique du Congo dispose d’un potentiel et des atouts qui constituent un apport indéniable aux défis que je venais d’énumérer », a déclaré le Chef du Gouvernement Congolais. Et d’ajouter : « En effet, grâce à son étendue, la RDC est un vaste territoire de 2.345.410 Km2 disposant de 80 millions d’hectares des terres arables utiles au développement de grands projets agricoles. Le Congo-Kinshasa, héberge une main d’œuvre de plus de 50 millions des jeunes. Sur le plan des écosystèmes, il dispose d’un massif forestier protecteur de la couche d’ozone d’environ 155,5 millions d’hectares, soit 10% des forêts tropicales de la planète et plus de 60% des forêts du Bassin du Congo, en plus d’importantes réserves des écosystèmes naturels de la planète, les tourbières de plus de 30 gigatonnes de dioxyde de carbone ». Notons que le BRICS regroupe cinq pays membres dont l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie. Le thème central de ce 15e sommet des BRICS était : « Le partenariat pour une croissance mutuelle accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ».
RDC – Économie : les exportateurs de cacao en RDC appellent à l’action contre les pratiques frauduleuses
Le vice-premier ministre en charge de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe, a tenu une réunion, ce mardi 22 août 2023, avec les représentants de l’association des Exportateurs du Cacao-Café de la RDC (ASSECCAF) et D’ESCOKIVU dans son cabinet de travail. Cette réunion avait pour objectif principal d’aborder la question des produits agricoles en République Démocratique du Congo et leur exportation. Les exportateurs de cacao en République Démocratique du Congo ont exprimé leur préoccupation face aux exportations illicites et à la contrebande qui entraînent chaque année des pertes financières considérables pour le trésor public. Ils ont sollicité des mesures fortes de la part du VPM de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe, pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses. « Les chiffres à notre possession se situent à plus de la moitié de la production du cacao congolais produit au Nord-Kivu qui se volatilise du fait des pratiques frauduleuses systématiquement organisées. Nous perdons au minimum 400 tonnes de cacao par semaine soit une valeur monétaire annuelle de 60 millions de dollars américains, car la tonne de cacao se vend à 3200 dollars sur le marché international », a déploré Mike Ntambwe, Directeur Général de l’Agence Nationale de Promotion des Exportations (ANAPEX). Philip Betts, Directeur Général de ESCO KIVU, a également souligné que la fraude constitue la principale difficulté à surmonter dans ce domaine. Selon lui, cette situation prend des proportions alarmantes. « En Ouganda, il n’y a pas de taxes à l’exportation. On paie trop cher pour le Cacao là-bas. Au Congo, par contre, nous avons plusieurs taxes et le transport à Mambassa qui coûte très cher. Nous essayons de lutter contre la contrebande qui cause une perte énorme pour le pays. Nous voyons qu’il y a suffisamment du potentiel pour la production qui est à 60.000 tonnes actuellement. Mais nous pouvons aller jusqu’à 300.000 tonnes/an, si cette exportation est bien contrôlée », a-t-il martelé. Selon le Directeur Général de ESCO KIVU, d’ici 2025, la République Démocratique du Congo sera tenue de fournir une traçabilité pour le cacao qui sera exporté. Cette mesure vise à garantir la transparence et l’origine légale des produits exportés. « Si le cacao est exporté frauduleusement, la traçabilité est perdue. Et ce cacao ne sera plus vendu facilement à l’étranger et donc nous sommes obligés de nous préparer pour la nouvelle réglementation qui viendra » , a-t-il prévenu. Les exportateurs ont dénoncé aussi les taxes illicites. « Au delà de ce que la loi prévoit, il y a d’autres services qui surchargent les exportations et les entreprises avec des taxes qui ne sont pas légalisées. C’est aussi une lutte que nous menons pour pousser le gouvernement à balayer toutes ces taxes illicites » , a déclaré Benjamin Kakule Munzenda, président national de l’Association des Exportateurs des Cacao et Café de la RDC (ASSECAF). Rappelons que parmi les pistes de solution, les associations des exportateurs demandent au Gouvernement de prendre des mesures interdisant l’exportation de fèves de cacao vers les pays voisins, étant donné que ces pays ne font que réimporter ces fèves vers les marchés internationaux sans les transformer. Cependant, ils soulignent que le Gouvernement pourrait encourager l’exportation de produits transformés tels que le chocolat vers les pays voisins. En revanche, l’exportation de la matière première (les fèves de cacao) ne serait pas favorisée. Cette approche vise à valoriser la transformation locale et à créer une chaîne de valeur ajoutée dans le secteur du cacao. Signalons que le VPM de l’Économie Nationale s’est dit disposé à réserver des réponses idoines aux préoccupations des associations des exportateurs. Vital Kamerhe leur a demandé de lui faire des propositions concrètes, avant d’éventuelles mesures fortes pour stopper définitivement les exportations illicites et la contrebande.
RDC – Sécurité : le CLC, les mouvements citoyens et la société civile exigent la levée pure de l’État de siège
Le Comité Laïc de Coordination (CLC), les mouvements citoyens et les organisations de la société civile demandent la levée pure et simple de l’État de siège, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Dans un communiqué de presse datant du mardi 22 août 2023 signé conjointement par Me Emery Lukombo (CLC), Me Lalo Kapasha (CALCC) et Jacques Issongo (LUCHA), ces différents mouvements ont donné leur position quant à cette mesure exceptionnelle. Ces parties prenantes appellent le peuple congolais d’être mûr et capable de résister aux manipulations des politiciens ou dirigeants qui valent leur ventre et non la vie de la population congolaise ainsi qu’aux menaces d’exclusivité des prochaines élections générales. Tout en félicitant les délégués participants à la table ronde sur l’État de siège à Kinshasa, au cours de laquelle ils ont prouvé devant le monde qu’ils avaient tous un seul objectif de “la levée pure et simple de l’État de siège” et de ne pas céder à toute sorte des intimidations ni se laisser séduire par leur prise en charge durant leur séjour. « Nous, laïcs catholiques, mouvements citoyens et organisations de la société civile, avions demandé la levée de cette mesure car inefficace mais les autorités n’avaient accordé aucune importance à cette démarche, en dépit de toute manœuvre dilatoire et de tout tripatouillage lors de ces assises la ténacité et la résistance des participants ont été manifestées, ils n’ont pas cédé aux intimidations ni ne se sont laissé séduire par les fastes de leur prise en charge durant leur séjour à Kinshasa dont ils méritent nos félicitations contre toute tentative de maintien artificiel fantastique de ce régime spécial par un vote de 174 voix pour la levée sur 200 délégués présents », ont déclaré les responsables des ces structures. Ils appellent les inspecteurs de l’Inspection Général des Finances (IGF) à descendre dans les deux provinces sous régime spécial pour que l’opinion soit éclairée sur leur gestion financière. « Nous fustigeons la récente sortie médiatique du gouverneur militaire de l’itturi s’attaquant publiquement et directement à Ir. Dieudonné Lossa, le coordonnateur de la société civile forces vives de l’Ituri, si malheur lui arrivait, le responsable ne serait plus à chercher », ont-ils fait savoir. En même temps, ils exigent la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques de l’État de siège au Nord-Kivu, King Mwamasi Ndungo de la LUCHA à Goma, Fiston Isambiro de la Véranda Mutsanga à Béni, Nicho Sivyaghendera de l’ECIDé à Kisindi et Declat Idengo, artiste musicien de Béni détenu à Goma.
Projet d’une nouvelle Constitution en RDC : Patrick Nkanga s’insurge contre le changement de la Constitution
« Le problème de notre pays n’est pas d’avoir une nouvelle Constitution, c’est plutôt de respecter celle qui est en vigueur », a déclaré, ce lundi 21 août 2023, Patrick Nkanga, spécialiste en droit public interne. Le samedi 19 août 2023, le professeur Isidore Ndaywel avait plaidé pour la mise en place d’une nouvelle Constitution en République Démocratique du Congo. Un plaidoyer qui a suscité des vives réactions dans la classe politique. Patrick Nkanga est le premier à monter au créneau pour s’opposer à cette apologie. Il estime que le problème avec la constitution congolaise existante nécessite pas son remplacement par une autre mais « ne demande qu’à être appliquée intégralement ». « Le problème de notre pays n’est pas d’avoir une nouvelle Constitution, c’est plutôt de respecter celle qui est en vigueur. Si nous ne la respectons pas, alors qu’elle promeut des valeurs républicaines, humaines et citoyennes appréciables, allons-nous respecter une autre Constitution, car nouvelle ? Cette appréhension des choses est erronée, à mon sens », a-t-il réagi. Et d’ajouter: « C’est grâce à cette Constitution qui découle du plus grand Pacte Républicain interne depuis 1960, que nous connaissons cette accalmie institutionnelle depuis 2006, en dépit des critiques que tout le monde peut émettre et ce, à juste titre ». Les appels au changement de la constitution deviennent de plus en plus fréquents. En mars 2022, un groupe des scientifiques avait formulé une requête à la Cour constitutionnelle relative au changement ou la révision de quelques articles de la Constitution considérée toxique, obsolète et non adaptée aux réalités du moment. Une option partagée à ce jour, par certaines leaders d’opinion qui pensent qu’il faut réaliser des réformes audacieuses indispensables dont l’adoption d’une nouvelle Constitution. Pourtant de son côté, Patrick Nkanga souligne : « Ce n’est ni la Constitution, ni nos lois qui constituent une pesanteur négative pour notre pays. Le problème, c’est la culture politique ainsi que la classe politique que nous avons ». Pour ce rapporteur du bureau politique du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), l’homme congolais « doit s’émanciper de la mauvaise appréhension qu’il se fait du service à l’Etat », a-t-il conclu.
RDC : le projet d’ordonnance-loi portant création de la médaille de la vaillance pour la Patrie adopté au Conseil des ministres
Après débat et délibération, deux projets de loi dans le secteur du handicap, portés par la ministre déléguée en charge des Personnes vivant avec handicap (PVH) et autres personnes vulnérables, Irène Esambo Diata, ont été adoptés vendredi 18 août dernier, au cours du 109e Conseil des ministres, présidé en présentiel par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Selon le compte-rendu de cette réunion du Conseil des ministres, lu par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe, il s’agit de : Projet d’ordonnance-loi portant création de la médaille de la vaillance pour la Patrie aux personnes devenues handicapées suite à leur engagement et dévouement à la Nation. Projet de décret portant fixation des modalités pratiques d’accessibilité des personnes vivant avec handicap aux infrastructures, aux autres services sociaux de base et aux aides nécessaires à leur inclusion sociale sur l’ensemble du territoire national. Ces textes, indique le compte-rendu du 109e Conseil des ministres, constituent des mesures d’application de la Loi Organique n°22/003 du 03 mai portant protection et promotion des droits de la personne avec handicap en RDC. Notez que le premier projet vise à contribuer à la réhabilitation de la dignité humaine et à la non discrimination de ces personnes devenues handicapées à cause de leur patriotisme mais aussi vise à inciter au patriotisme pour d’autres compatriotes. Le second, quant à lui, matérialise la responsabilité de l’État de garantir l’accès des personnes avec handicap aux infrastructures, aux aides appropriées et aux autres services sociaux de base dans les conditions de respect de la dignité et d’égalité avec les autres à travers la création d’un environnement propice à la non discrimination fondée sur le handicap.
Taekwondo : la RDC glane 5 argent et 6 bronze à l’Open International Gatsoni
La République Démocratique du Congo a fini avec 5 médailles en argent et 6 en bronze à l’Open International Gatsoni. L’on doit retenir que cette compétition internationale dénommée Open International Gatsoni de taekwondo de Brazzaville était organisée, du 9 au 18 août 2023, au gymnase Nicole Oba de Talangayi à Brazzaville, République du Congo, par la Fondation Gatsoni en partenariat avec la ligue départementale de taekwondo de Brazzaville. Elle a connu la participation des athlètes de trois pays à savoir : Congo-Brazzaville, RDC et Gabon. La RDC avait aligné 11 athlètes dans différentes catégories dans cette compétition internationale. Les cinq athlètes ci-après avaient glané la médaille d’argent. Il s’agit de : Angala, Hereka, Beni, Irène et Kyungu. Me Lunsimba Fils alias Mauvais était plébiscité meilleur coach du tournoi.
RDC – Santé : la structure Youth Sprint organise une journée de réflexion sur l’accès aux services de santé sexuelle
En marge de la journée internationale de la jeunesse, une séance de réflexion a été organisée, ce jeudi 17 août 2023, au Palais du Peuple, à Kinshasa. C’est en vue de créer un monde où chaque jeune doit avoir l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive sans discrimination. Cette activité est une initiative de l’association sans but lucratif “Youth Sprint”, en partenariat avec IPAS, et d’autres structures de ce secteur accompagné de leurs membres. Selon Jean-Claude Mulunda, directeur pays de l’IPAS RDC, « les filles doivent apprendre à s’exprimer devant les garçons pour que la décision d’une fille soit respectée à un garçon. Il faut un dialogue ouvert et non un sous sur le sexe pour éviter la violence des garçons envers leurs décisions ou consentements ». « Les garçons agressifs sont les protecteurs de leurs sœurs mais en réalité vous ne pouvez pas protéger votre sœur ou votre mère pour violer la fille ou la mère de l’autre », a-t-il insisté. Pour sa part, la députée nationale Christelle Vuanga, estime qu’il faut éduquer « nos filles et nos garçons pour éviter des violences dans notre société ». « Les filles qui n’arrivent pas à retrouver leurs droits, peuvent aller se joindre à des ONG qui sont chargées pour les droits des femmes pour qu’elles retrouvent leurs droits », a-t-elle martelé. À en croire le ministre de la Jeunesse, Yves Bunkulu Zola, « le gouvernement vient en aide aux jeunes congolais avec des lois qui sont votées par le Parlement. Le Chef de l’État a fait un discours pour valoriser les femmes dans la société congolaise, le Gouvernement a mis en place un programme de PADEM-PME pour soutenir les jeunes dans leurs projets ». De son côté, Melchie Ibula, la coordonnatrice nationale de Youthfirm-ODD a souligné que « ce qui fait que les femmes puissent être maltraitées par leurs partenaires et dans notre société, c’est parce qu’ils n’ont pas les informations sur leurs droits ». « Nous demandons à toutes les femmes de participer dans nos activités pour qu’elles puissent être informées sur leurs droits », a-t-elle suggéré. Sur ce, l’autonomisation corporelle de la femme et fille congolaise a été expliquée sur leur droit fondamental dont l’application passe par une stratégie de dialogue entre filles et garçons.
RDC – Économie : le contrôle des prix des biens sur le marché inquiète les commerçants
Les tenanciers des boutiques, magasins, quincailleries, supermarchés éprouvent des soucis au regard des exigences que peuvent afficher les autorités pendant le contrôle. À ce jour, notre rédaction a effectué une descente au Marché de Matete pour récolter les avis des vendeurs et acheteurs sur le contrôle des prix des biens et services initié par le comité de conjoncture économique. Un contrôle qui vise à renforcer le pouvoir d’achat des Congolais en conformité avec les mesures économiques du Gouvernement sur le taux de change. En réponse à nos différentes questions, des commerçants expliquent le maintien de la majoration des prix des biens et services par les achats des marchandises effectuées pendant la variation et la hausse du taux de change. « Je demande au Gouvernement de se montrer raisonnable lorsqu’il va entamer le contrôle. Nous maintenons les anciennes tarifications des produits, parce que nous ne voulons pas perdre, car nous avions acheté des marchandises pendant la hausse de taux de change », a déclaré Christ Evingi Bola, commerçant au Marché de Matete. Depuis le début de l’année 2023, la RDC fait face à la dépréciation de sa monnaie face au dollar américain. L’instabilité du taux de change est une situation qui, non seulement, entraîne la flambée des prix des produits de première nécessité, mais également une occasion pour les cambistes de manipuler arbitrairement le taux de change. « Nous achetons les produits en dollars et nous les vendons en franc congolais et après, nous sommes obligés d’acheter le dollar américain qui varie à tout moment pour payer les marchandises », a déploré Rose Ilunga, vendeuse des fournitures scolaires au marché de Matete. Elle estime que les prix des produits pourront connaître une baisse que par « l’épuisement des stocks achetés pendant la hausse de taux d’échange ». De l’autre côté, la population s’impatiente de voir le début de ce « contrôle économique rigoureux ». Elle exige également le suivi de cette démarche. « Le mal avec notre Gouvernement, il commence bien, mais souvent la continuité pose problème », a réagi Marlette, une acheteuse croisée au marché. Le comité de conjoncture économique du Gouvernement, réuni mercredi dernier, a promis des sanctions à ceux qui ne se soumettront pas à ce contrôle.