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Justice : convocation du chef de division du ministère de l’Intérieur au sujet de l’autorisation de port d’arme délivrée à l’accusé Édouard Mwangachuchu

Par Gloire Malumba

L’affaire Mwangachuchu se poursuit devant la justice. La haute cour militaire de garnison de Ngaliema a décidé, vendredi, de convoquer le chef de division du ministère de l’intérieur au sujet de l’autorisation de port d’armes détenue par l’accusé Édouard Mwangachuchu.

Pour le ministère public, « l’arme que détient le prévenu député national Mwangachuchu Hizi Edouard est une arme de guerre dont l’autorisation n’est donnée que par le Président de la République ».

« Hormis la détention sans titre ni droit des armes et munitions de guerre, le prévenu Mwangachuchu doit aussi être poursuivi pour cession d’armes. Car, l’arme sollicitée s’est retrouvée entre les mains de son garde du corps, actuellement injoignable », a précisé la partie accusatrice.

En effet, l’accusé Édouard Mwangachuchu continue d’affirmer qu’il détient une autorisation de port d’arme délivrée par le ministère de l’intérieur. Il explique que le port de ces armes lui a été autorisé en vue de son autodéfense moyennant une somme de 75 dollars américains qu’il aurait payé au ministère de l’intérieur.

Ce sont ces armes qui ont été retrouvées entre les mains de son garde du corps, dans sa résidence et dans l’enceinte de sa société minière. Elles constituent aujourd’hui, selon le ministère public, les «indices» de culpabilité de l’accusé Édouard Mwangachuchu.

« Lors de la comparution du renseignant qui viendra du ministère de l’Intérieur, la haute cour militaire va poser des questions qui peuvent l’amener à une descente sur terrain », a estimé l’organe de la loi.

Pour sa part, la défense du prévenu Mwangachuchu a estimé que la descente sur le lieu permettra non seulement de démontrer que son client détenait en toute régularité une arme, mais aussi de prouver qu’il ne s’agissait pas d’une arme de guerre.

En revanche, le député national Mwangachuchu Hizi Edouard et son co-prévenu, le commissaire principal Mushamalirwa, sont poursuivis pour entretien des liens avec les terroristes du M23, trahison, participation à un mouvement insurrectionnelle, espionnage et détention sans titre ni droit des armes et munitions de guerre.

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