actualitésocieté

Conflit foncier: le Groupe Texaf sollicite l’implication du premier ministre

Par Alain Muzi

Le premier ministre a reçu le CEO de Texaf, actionnaire d’Utexafrica, et sa délégation mardi 20 septembre à la Primature. Jean-Philippe Waterschoot a soumis au chef du gouvernement congolais les difficultés auxquelles son entreprise est confrontée, notamment la tentative de spoliation de son terrain situé entre l’avenue colonel Mondjiba et le fleuve Congo, terrain qu’occupe Utexafrica depuis 1926. 

C’est ce qu’a indiqué Albert Yuma, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), qui accompagnait cette délégation. D’après lui, cette situation constitue une menace contre le climat des affaires en RDC.

« Si nous sommes venus voir le premier ministre aujourd’hui, c’est que nous sommes confrontés à un problème grave qu’on n’arrive pas à résoudre depuis plusieurs mois. Le groupe Texaf est victime d’une tentative de spoliation de terrain d’Utexafrica. Ce terrain, depuis le début, entre l’avenue Colonel Mondjiba et le fleuve, il n’y a qu’Utexafrica qui l’occupe depuis 1926. Mais il y a des personnes privées, sous couvert d’un arrêté ministériel, qui sont venues casser le mur de clôture d’Utexafrica avec un engin lourd, casser le mur le long de la rivière Makelele de force, pour commencer un lotissement. Après plusieurs tentatives infructueuses auprès des autorités qu’on pensait être en charge, nous avons eu la chance d’obtenir l’audience avec le premier ministre pour lui expliquer ce sujet qui est un problème grave pour le climat des affaires en RDC. Parce que la coïncidence fait que c’est un des combats d’Albert Yuma en tant que président de la FEC, qui milite pour assainir le climat des affaires pour attirer les investisseurs locaux et étrangers. Mais avec de telles situations, ça complique la chose. C’est pour cela que j’ai accompagné cette délégation avec le CEO du Groupe Texaf avec la secrétaire générale et un des administrateurs », a déclaré Albert Yuma devant la presse.

Le Groupe Texaf, étant une des parties à ces conflits fonciers sur la Baie de Ngaliema, a poursuivi le numéro un de la FEC, demande le concours du chef du Gouvernement pour qu’une solution soit trouvée face à cette situation des lotissements illégaux qui se font, sur cette baie de Ngaliema, une zone qui, en plus, est inondable 7 mois sur 12.

À en croire Albert Yuma, le premier ministre a promis une réponse très rapide sur ce sujet qui est l’une des priorités du plan d’action du gouvernement.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page