Nous sommes pratiquement à six jours des élections générales prévues le mercredi 20 décembre 2023. Et, les réactions fusent de partout. La CENI ne jure que par le respect du calendrier électoral en vigueur. Cependant, il se pose un problème logistique pour le déploiement des matériels et kits électoraux.
Pour le candidat député national et provincial Christel Bulembi, certaines questions posées restent encore sans réponse.
« Nous allons aux éléctions sans avoir beaucoup de réponses à nos questions que nous avons demandées et continuons à demander. Je suis aujourd’hui un jeune leader parmi plusieurs, mais parmi tant d’autres qui étaient avec moi dans cette lutte il y a 5 ans certains sont en exil, en prison ou encore ont perdu même des membres de leurs familles », a-t-il déclaré.
Ce candidat à la double législative nationale et provinciale déplore une sorte d’insouciance et de répression idéologique de la part du régime en place.
« Je prends juste l’exemple de mon ami Platini Kukembila, appelé Kouks par tout le monde… Un leader doué que tout le monde attendait voir avec un futur exceptionnel, aujourd’hui il est en exil et il a dû passer par des situations que personne souhaiterait vivre », a-t-il insisté.
Christel Bulembi indique que son combat et celui de ses pairs reste la demande des élections libres et transparentes afin que la voix du peuple soit respectée et tous les congolais qui sont en exil puissent revenir dans leur pays.
Rappelons qu’il y a quelques semaines, la CENI avait introduit une requête pour l’obtention de quelques engins pouvant lui permettre au déploiement des matériels et kits électoraux. D’après un récent communiqué consulté par Congopresse sur le compte X officiel de la CENI, le gouvernement aurait disponibilisé quelques engins pour ce besoin en opération.
