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Entrepreneuriat féminin : « Les textes légaux existants sur la promotion de la femme doivent être vulgarisés à grande échelle » (la Ministre du genre, famille et enfant)

Par Alain Muzi

Le lancement du projet de Réforme et de Dissémination des textes de lois en faveur des femmes a eu lieu, vendredi 19 novembre dernier à l’hôtel Béatrice dans la commune de la Gombé. Organisée par l’ONU Femmes avec l’appui de la Banque Mondiale, cette activité vise la promotion du genre dans le climat des affaires où l’on constate un engouement optimal des femmes ambitieuses pour entreprendre. Mais celles-ci efont face à des barrières et blocages, a reconnu ALISSOUTIN ROSNERT Ludovic.

D’après le Chef de mission du projet PADMPME, la promotion du genre appartient principalement au gouvernement congolais, qui, a confié à l’ONU Femmes, un volet du projet. Le gouvernement congolais est débiteur d’obligations, il est tenu d’offrir aux femmes des possibilités d’entreprendre, en étant ambivalent c’est-à-dire, il est partenaire qui doit accompagner ce projet en même temps destinataire du discours de plaidoyer en faveur de l’entrepreneuriat féminin.

Ce plaidoyer consiste à libérer les femmes des contraintes qui les empêchent de rayonner dans l’entrepreneuriat.

Ludovic ALISSOUTIN insiste que son organisation ONU femme ne donne pas des financements aux femmes mais plutôt elle a  pour rôle de sensibiliser les femmes à travers des cliniques Mobiles, leur montrer ce que dit la loi, pour qu’elles soient à l’abri des arnaqueurs parmi les collecteurs d’impôts et douaniers à la frontière.

Il conclut que leur mission est d’assurer une meilleure formation pour libérer les femmes des micro-entreprises et des activités de substance et mener des plaidoyers pour que des lois favorables soient votées pour promouvoir les entreprises des femmes qui sont majoritaires dans le secteur informel et leurs activités ont difficile à décoller.

Par ailleurs, la Ministre du genre, famille et enfant représentée à cette cérémonie par Bienvenu AKILIMALI, a indiqué que le gouvernement congolais fournit des efforts depuis une dizaine d’années pour améliorer le cadre juridique en rapport avec les droits des femmes, avant de préciser que son Ministère, ensemble avec les partenaires techniques et financiers, ont fait avancer les dossiers importants en matière notamment des lois. A titre d’exemple, la loi N°87/010 du 1er août 1987 portant code de la famille telle que modifiée et complétée par la loi N°16/008 du 15 juillet 2016, la loi N°15/013 du 1er août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité, la loi sur la répression des violences sexuelles, la loi N°06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant code pénal congolais, la stratégie nationale révisée de lutte contre les violences basées sur le genre en 2020, le plan d’action National de la mise en œuvre de la résolution 1325 de la deuxième génération.

Le Représentant de Madame la Ministre a reconnu outre cet arsenal juridique, qu’il y’ a encore à faire, pour améliorer le cadre juridique relatif à la promotion intégrale de la femme et particulièrement dans l’entrepreneuriat.

Malheureusement fustige t-il, les femmes et filles ne connaissent pas ces lois qui existent déjà, faute de communication, d’où la nécessité de vulgariser ces lois jusqu’à atteindre les femmes rurales, commerçantes, celles vivant avec handicaps et les femmes autochtones, avant de remercier l’ONU Femmes et la Banque Mondiale pour la tenue de cette journée.

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