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Justice : Matata Ponyo boude le mandat de comparution de la cour constitutionnelle

Par Freddy Lupata

Le sénateur Matata Ponyo ne s’est pas présenté, mercredi 13 juillet, à la cour constitutionnelle. Les avocats de l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo continuent de remettre en cause la compétence de la cour constitutionnelle dans l’affaire Bukanga Lonzo.

Dans une conférence de presse tenue, mercredi, au sujet du mandat de comparution délivré par procureur général près la cour constitutionnelle à ce sénateur, les avocats conseils de Matata Ponyo ont exprimé leur mécontentement sur certains hauts responsables de la justice qui démontrent, selon eux, « une témérité à nulle autre pareille, quand il s’agit de violer ou détourner la constitution et la loi à leur disposition ».

« Le principe d’illégal concerne aussi la procédure pénale, il n’y a pas de juge ou de juridiction sans la loi. Ce qui veut dire qu’une personne ne peut être poursuivie que devant une juridiction préalablement connue dans un texte de loi. Il s’agit d’un principe constitutionnellement garanti par l’article 17 alinéa 2 de la constitution. L’affaire Bukanga Lonzo est terminée et aucune règle de droit ne permet de la relancer », indiquent ses avocats.

Notons que c’est pour la deuxième fois que la cour constitutionnelle envoie un mandat de comparution à Augustin Matata Ponyo qui ne se présente toujours pas. Le procureur général près la cour constitutionnelle explique le rebondissement de l’affaire Bukanga Lonzo par le fait qu’il y aurait des éléments nouveaux qui ont été découverts. Cependant, cette hypothèse ne passe pas chez Matata Ponyo.

Le sénateur Augustin Matata avait d’ailleurs, en juin dernier, récusé le procureur général tout en criant à l’acharnement politique. « Cette affaire en justice, c’est parce que je suis candidat à l’élection présidentielle », ne cesse-t-il de répéter. Matata Ponyo se considère également comme l’unique candidat président de la République qui « fait peur » au président Félix Tshisekedi. Ce qui, selon lui, justifie « l’acharnement politique » dont il fait l’objet en justice.

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