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Pour maltraitance contre une femme, la Lizadeel promet de traduire Thambwe Mwamba en justice

La Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des Droits des Enfants et Élèves ( Lizadeel) promet de traduire la semaine prochaine, le président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba en justice pour une affaire de maltraitance sur une femme. C’est le président de la Lizadeel, Joseph Kayembe qui l’a annoncé lors d’une interview accordée le vendredi 8 Mai à Congopresse.net.

Pour lui, Alexis Thambwe Mwamba n’est pas respectueux des droits de la femme.
 » Nous avons enregistré un cas de maltraitance à l’endroit d’une femme qui a un bébé. Ce bébé est issu d’un cas de couplage entre cette femme et monsieur Alexis Thambwe Mwamba. Il l’a engrossé à l’intérieur du pays ,et l’a ramené ici à Kinshasa. Elle l’avait logé chez sa sœur dans la commune de la Gombe. Et ce, en l’absence de sa femme légitime qui était en voyage. Lorsque cette dernière à découvert sa rivale, c’est de là que la maltraitance a commencé », explique Joseph Kayembe. Le président de la Lizadeel précise que sur instruction de la femme d’Alexis Thambwe Mwamba, les policiers ont frappés sérieusement la femme grosse, qui a accouché prématurément.

 » La femme a été molestée sérieusement. La ministre du genre à l’épôque est intervenue sans succès. Depuis 1999, la femme et l’enfant sont abandonnés à leur triste sort. Ils ont entrepris beaucoup de démarches pour trouver réparation en vain. C’est ainsi que cette femme est venue à la Lizadeel pour qu’on puisse l’aider », a dit Joseph Kayembe.

Il renchérit que la femme du sénateur Thambwe Mwamba ainsi les éléments de la police qui ont portée leurs mains sur l’infortunée, vont devoir répondre de leurs actes devant la justice.

Avant de porter plainte contre le président du Sénat, la Lizadeel va se confier à la presse tant nationale qu’internationale sur le sujet, le lundi 11 Mai prochain.

À la question de savoir si Alexis Thambwe Mwamba est déjà saisi de la situation, Joseph Kayembe explique que la Lizadeel ne travaille pas pour les accusées ou les bourreaux mais plutôt les victimes.

 

La Rédaction

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