Il s’est clôturé le mardi 3 septembre courant à l’hôtel Béatrice à Gombe la session du conseil consultatif national des forêts à laquelle ont pris part plusieurs parties prenantes engagées dans ce secteur.
Réagissant à la presse à l’issue de ces assises, Élysée Dimandja a annoncé que les travaux ont consisté à mettre en marche le processus pour doter la République Démocratique du Congo d’une politique forestière nationale responsable et efficiente.
La Directrice du Programme de Gestion Durable des Forêts en RDC PGDF a indiqué en outre, que les discussions avec toutes les parties prenantes intéressées par le secteur des forêts réunies en Conseil consultatif national des forêts ont porté sur les différentes feuilles de route des activités qui seront organisées au sein du PGDF pour aboutir à l’élaboration de la politique forestière nationale de la RDC, qui est un enjeu majeur de ce forum.
Elle a précisé, qu’il a été question de faire valider le document qui permettra au programme PGDF de commencer le travail sur terrain de l’élaboration de la politique forestière nationale a insisté Élysée Dimandja Directrice du PGDF.
Cette dernière a fustigé tout de même le chronogramme d’activités tel que présenté par l’expert qui s’étend jusqu’ à l’année 2025.
Une échéance qui paraît longue selon elle, à cause des enjeux électoraux qui caractérisent cette année 2023 et dès l’année prochaine, un nouveau gouvernement pourrait être mis en place et il est possible que le Chef de l’Etat présente sa vision de la politique de gestion forestière en RDC, il faudrait que les éléments ressortis de ce processus soient proposés au Président de la République pour leur prise en compte. Donc il est nécessaire que ce chronogramme proposé par le consultant soit revu a-t-elle martelé.
Elle se réjouit tout de même des activités qui vont se faire en parallèle et qui vont éliminer un certain nombre d’activités contenues dans le chronogramme de l’expert par exemple, la collecte des données pour permettre d’aller vers l’élaboration de ladite politique forestière nationale et les états généraux prévus dans quelques jours seulement.
Les éléments qui seront issus de ces derniers vont constituer un diagnostic sur la situation forestière en RDC qui est indispensable pour l’élaboration de politique forestière nationale.
Élysée Dimandja Directrice du Programme de Gestion Durable des Forêts en RDC reste donc optimiste que l’an prochain, la politique forestière nationale soit disponible, si on réduit sensiblement le délai de certaines activités ayant déjà été prises en compte en amont.
Enfin, elle a par ailleurs évoqué quelques lignes de cette politique forestière nationale notamment la question des tourbières en RDC, celle de crédit carbone, comment le gérer, le rendre rentable pour le pays et comment les forêts de la RDC peuvent nourrir sa population.
Pour paraphraser la Ministre d’Etat en charge de l’environnement et de développement durable Eve Bazaîba qui demande aux pays pollueurs de récompenser la RDC pour les sacrifices consentis en offrant ses forêts pour le bien de la planète en terme de séquestration de Carbone et autres gaz toxiques et rendre disponible l’oxygène pour la survie de l’humanité.
