L’Organisation des Nations unies, a célébré ce mercredi 6 février, la journée mondiale de lutte contre les mutilations féminines au monde.
Une pratique négative recouvre l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales.
En République démocratique du Congo la mutilation génitale féminine se veut une pratique encore très fréquente dans les zones à conflits comme c’est le cas au Kasaï, où les mutilations génitales féminines se font de manière discrète. L’on affirme que certaines « mamans procèdent par une forme simple en mettant quelques poussières dans le thé de leurs filles pour avoir des lèvres vaginales plus longues» a expliqué une ressortissante du Kasaï résidente à Kinshasa.
Au Sud-Kivu et au Kwilu chez le Bapendés par contre, cette pratique est aussi fréquente et se fait par lésion du clitoris.
La pratique de la mutilation génitale féminine est une autre forme de violence sexuelle soutiennent plusieurs instruments juridiques nationaux et internationaux. Les filles dans diverses régions du monde, la subissent dès le bas âges, et les expose au traumatisme.
Yvette Ditshima
