«Renforcer la production agricole et la résilience de la population pour le développement et la stabilité de la RDC» c’est le thème abordé pour la 15ème édition du café genre d’ONU femmes à Kinshasa ce jeudi 6 février 2020.
Sous la Coordination de la Représentante Résidente de l’ONU femmes en RDC Mme Awa Ndiaye Seck, cette édition a connue un panel de six panélistes notamment le Professeur Mme Louise Fresco,Présidente du Conseil d’administration de Wageningen University & Research (Pays-Bas) et Experte en technologie alimentaire,M.Aristide Ongone Abame,Représentant Résident du FAO en RDC et M.Claude Jibidar, Représentant Résident du Programme Alimentaire Mondial en RDC (PAM).
Plusieurs personnalités politiques et corps diplomatiques on prit part à cette activité entre autre la Vice-Première ministre, ministre du Plan Elysé Minembwe, l’ambassadeur du Canada en RDC, les membres du secrétariat général du genre pour ne citer que ceux là.
Dans son mot de circonstance Awa Ndiaye Seck signale que «l’année 2020 est une année charnière pour l’accélération des avancées en matière de l’égalité de sexe et l’autonomisation des femmes et des filles».
Louise Fresco pour sa part reconnaît que le Congo est un pays avec d’énormes potentiels « Beaucoup des choses peuvent s’améliorer même peut être sans la volonté politique mais avec l’initiative des paysannes, des hommes et des femmes et partenaires, et comme le Congo est très grand et très divers il faut pas essayer de trouver une solution à tout à la fois» a-t-elle dit.
Elle a poursuit qu’«Il faut donner la possibilité aux jeunes d’être fiers d’être un entrepreneur agricole», a dit Louise Fresco. L’agriculture à travers de l’alimentation est la clé pour la santé et la clé pour le développement, l’agriculture au Congo ou partout ailleurs commence avec les femmes».
«Les femmes sont la cheville ouvrière de la production agricole de ce pays», selon Claude Jibidar.
Claude Jibidar martèle sur le fait qu’Il faut un investissement pour la RDC, on ne pourra pas se développer dans l’agriculture si on investit pas en agriculture comme on investit partout d’autres.
«le développement de l’agriculture se fera si la femme joue pleinement son rôle dans la communauté,on doit lui donner la place qui lui faut à la base, Aristide.
Nombres de recommandations ont été formulés à cette 15ème édition du café genre notamment, développer un partenariat pour répondre à la problématique agricole, insister sur le travail de sensibilisation, mettre l’accent sur la question des infrastructures pour assurer l’évacuation des produits agricoles et explorer les opportunités pour sortir les femmes des petites expériences et leurs permettre d’aller à l’échelle et d’exploiter ce qui existe comme opportunité pour accéder au marché.
La fin de cette activité a été marquée par la remise d’un certificat d’appréciation à Mm Adrienne Binuana secrétaire générale du ministère du genre, famille et enfant.
Yvette Ditshima
