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RDC : Les Femmes Catholiques et commerçantes de Kingabwa sensibilisées à quitter l’informel vers le formel

Par Alain Muzi

La salle paroissiale catholique de l’église Saint Gonza au quartier Kingabwa dans la commune de Limete était plein comme l’oeuf le vendredi 25 mars dernier.

Les femmes exerçant une activité commeciale venues des autres paroisses à l’instar de Saint Kizito et d’ailleurs ont rejoint leurs soeurs de Saint Gonza pour recevoir des enseignements sur comment quitter l’informel vers le formel.

Madame Rosalie Biuma, intervenante principale du jour a précisé que l’ONU Femmes, leur partenaire, a retenu 5 messages dans le cadre de la campagne de dissémination des lois relatives à l’entrepreunariat féminin. En ce qui concerne leur site, il a été question de sensibiliser les femmes commerçantes à quitter l’informel vers le formel. La Présidente de la Fédération des Paysannes Productrices Agricoles de Kinshasa FEPPAKIN a renchéri qu’il est question de montrer aux femmes comment obtenir les documents officiels pour évoluer dans leurs activités.

Il se dégage un constat, par exemple, certaines femmes présentes à la réunion exercent le comnmerce transfrontalier entre Kinshasa et Brazzaville, la possession des documents légaux les mettront à l’abri des tracasseries des diverses natures.

Mme Rosalie BIUMA Présidente de la FEPPAKIN a martelé que dans l’informel, il est difficile pour une femme d’évoluer ou d’augmenter son capital mais par contre exercer une activité économique dans le formel donne la possibilité de solliciter un crédit à la banque et obtenir des autorisations d’importation ou d’exportation des marchandises.

Elle a ajouté que les capacités des femmes ont été renforcées également en terme de gestion financière.
Après diagnostic, plusieurs femmes se découragent dans leurs commerces lorsque les dépenses dépassent leur capital, d’où la nécessité de conscientiser les femmes à minimiser les dépenses et à maximiser les recettes.

Enfin Mme Rosalie a indiqué qu’elle a eu des échanges fructueux avec les Responsables de l’ONU Femmes sur un travail en amont qui doit être fait pour que la dissémination des textes juridiques sur l’entrepreunariat féminin produise des résultats escomptés. Car poursuit-elle, le travail que l’ONU Femmes doit réaliser avec les femmes, n’a pas encore atteint 30% de réussite, avant de plaider pour l’option de financer les femmes qui exercent déjà une petite activité commerciale et qui ont du mal à s’en sortir.

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