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RDC : l’intégration du genre dans les axes d’intervention des PADMPME au centre d’une formation

Par Alain Muzi

L’intérêt d’intégrer la dimension genre dans tous les projets dans le cadre du Projet d’Appui au Développement de Micro, Petites et Moyennes Entreprises (PADMPME) réside au fait qu’il permettrait à tous les congolais de participer dans cet élan d’intégration et au développement de la RDC, selon Kisolokele Mvete

Pour la directrice générale Adjointe du Guichet Unique de Création d’Entreprise (GUCE),  le concept genre employé ici ne se limite pas seulement à la différence homme et femme mais il va delà et tient compte de diversité d’âges, les catégories défavorisées dont les personnes vivant avec handicap, les personnes formées et moins formées. Ces déséquilibres au niveau de la population permettent selon l’approche genre de donner la chance à tous, pour qu’ensemble nous arrivions à développer le pays.

Maître Kisolokele Mvete, DGA du GUCE, a révélé que son institution appartient à l’État Congolais et elle a pour mission de créer et de formaliser les entreprises de façon générale et singulièrement celles des femmes et jeunes, d’où le partenariat GUCE et PADMPME.

Cependant, elle a déploré le fait que les femmes « sont fortement présentes dans des activités entrepreunariales mais généralement elles se retrouvent dans l’informel or au cours de l’atelier, il a été démontré que pour développer notre pays, nous devons formaliser nos entreprises », a-t-elle rappelé, avant d’évoquer les statistiques qui dévoilent qu’au début, 7% seulement des femmes venaient formaliser leurs entreprises mais  aujourd’hui, 35% environ des femmes s’enregistrent au GUCE pour quitter l’informel vers le formel.

Un résultat satisfaisant mais qui connaît des pesanteurs qui ralentissent cet engagement des femmes, a indiqué Mme Kisolokele.

Selon elle, plusieurs femmes craignent de quitter l’informel vers le formel de peur de faire face aux impôts. Alors que ce dernier constitue un devoir civique qui permet de construire notre pays.

D’où l’intérêt de cet atelier qui permet de faire des propositions au sujet de la loi sur l’entrepreunariat en vue d’accorder des facilités à la femme en la poussant à se formaliser avec une imposition fiscale moins lourde, a-t-elle martelé.

Elle a enfin évoqué le problème lié au déficit informationnel qui fait que des nombreuses femmes ne sont pas au courant de l’existence de l’impôt forfaitaire, qui est minime et qui permet aux femmes d’exercer leurs activités commerciales dans des meilleures conditions. Pour elle, la formation et l’information sont capitales pour la femme entrepreneure. 

Au niveau de GUCE, les femmes, les jeunes comme les hommes ont le même message; « créer son entreprise à faible coût et dans un meilleur délai », a-t-elle conclu.

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