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RDC: «Nous avons été surpris par la décision du Chef de l’Etat déclarant l’état d’urgence», (Ntambwe Mwamba)

Le président du sénat, Alexis Thambwe Mwamba était aux antennes de la Radio Top ce samedi 11 avril où il s’est abstenu de tout commentaire sur l’affaire du directeur de cabinet du chef de l’Etat.

« C’est un problème qui concerne cach, c’est à eux de voir comment les choses vont évoluer. Moi, je suis du Fcc et ça ne nous concerne pas. Ce problème ne nous concerne pas du tout et nous n’allons chercher à en profiter, C’est à eux de décider. Mais ça m’etonnera fort que les parlementaires voient les choses autrement. Toutefois, je ne suis qu’un parlementaire parmis tous les autres», a-t-il dit

Il a par ailleurs appelé l’opinion à comprendre que Vital Kamereh n’a aucune immunité
“Nous devons comprendre que le dircab du président de la république n’a pas une quelconque immunité”.

Pour répondre à la question de savoir si le président de la République est impliquée dans l’affaire de son Dircab, A. Ntambwe « Je ne connais pas comment est organisé le bureau du président de la république. Je ne sais pas dire si le président de la république est aussi impliqué dans ces reproches judiciaires. Mais je refuse d’entrer dans ce débat là. En tant que président du sénat je n’ai rien à avoir avec ce dossier. Je vais observer la suite et en tirer les conclusions».

S’agissant de l’Etat d’urgence décrété par le chef de l’Etat, Alexis Ntambwe Mwamba dit être surpris par cette décision. «Nous avons été surpris par la décision du chef de l’état déclarant l’état d’urgence. Ce n’est pas conforme à la constitution. Mais, nous ne voulons pas une crise institutionnelle. C’est pourquoi nous nous réunions en congrès pour prendre acte de cet état d’urgence», explique-t-il.

Pour le président du Sénat le congrès doit siéger pour évaluer l’Etat d’urgence. “Nous sommes dans un état d’urgence de fait et non de droit. Mais, nous avons décidé de passer cette étape. Et maintenant nous voulons que pour la prorogation de cet état d’urgence que le congrès soit réellement inscrit dans la démarche constitutionnelle”, insiste  ATM.

Il éclaire l’opinion que, Le congrès n’a pas besoin de l’accord du président de la république pour se réunir. La constitution est claire dans son article 119. Donc, ce n’est pas à la demande du chef de l’état.

“Nous voulons revenir à l’ordre constitutionnel. Nous allons présenter aux parlementaires l’état de la situation et prendre acte. Nous allons débattre sur une loi qui va formaliser l’état d’urgence sanitaire. C’est pour donner une légitimité à la décision du chef de l’état. Nous ne sommes pas dans la logique des palabres politiciens”

Pour rappel, comme annoncé récemment, le parlement et l’assemblée nationale se réuniront en congrès dans les tous prochains jours.

 

Yvette Ditshima

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