Le coronavirus a créé une crise qui bouleverse le monde entier. Le combat contre ce virus exige de l’intelligence et de l’ingéniosité de la part de toutes les nations dont la RDCongo. Il faut repenser le système sanitaire, économique, social et politique. Tout est à remettre en cause. Tous ces systèmes ont montré leurs limites face au coronavirus.
Le coronavirus est à la fois un malheur à cause de morts qu’ils continuent à occasionner, de la misère qu’il va créer surtout dans les Etats africains, mais c’est aussi une opportunité pour trouver des solutions innovantes pour une meilleure prise en charge sanitaire, sociale, économique, politique, des autres pandémies qui vont venir .
Je rappelle que les grandes inventions ont été faites pendant le temps de crise. C’est lors de la seconde guerre mondiale que l’Allemagne (pour la première fois), à cause de son accès difficile au pétrole, qu’elle a inventé l’essence synthétique (essence fabriquée sur base du charbon).
Cette crise est un véritable défi aux professeurs de nos universités et autres chercheurs qui doivent trouver un vaccin contre ce virus (médecins), qui doivent trouver un système de solidarité qui permettrait aux riches congolais de soutenir les pauvres (sociologues), qui doivent trouver un système qui permettrait aux petits commerçants de continuer à vendre leurs marchandises, sans exposer les autres au virus(Economistes), qui doivent trouver le mécanisme auquel l’Etat peut recourir pour avoir de l’argent au niveau local et éviter de s’endetter auprès des institutions financière internationales.
Evitons de suivre toujours les voies faciles tracées par ceux qui ne prennent pas en compte nos réalités.
Si cette crise se termine sans que nos universités n’aient rien inventé pour améliorer la gestion de ce type de crise, je me demanderais à quoi servent encore ces institutions qui ne peuvent pas aider notre pays à se réinventer pendant ce temps de crise.
Pendant que le peuple se cache par peur d’attraper le virus, les savants congolais doivent être au travail pour aider le pays à s’en sortir.
On ne doit pas attendre tout des occidentaux.
Professeurs ordinaires où êtes-vous ?
En attendant, lavez-vous les mains régulièrement, ne saluez personne avec votre main, évitez de donner des baisers et accolades autres (Prévention oblige).
A partager avec les professeurs des universités de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani et autres.
Kinshasa, le 22 mars 2020
Me Jean Claude KATENDE (Whatsap : +24381172998
Le Gardien du Temple.