Le Directeur général a.i. de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Olivier Mushiete Nkole, a présenté le bilan de ses 100 ce vendredi 19 novembre 2021 au ShowBuzz à Kinshasa.
Une occasion pour Olivier Mushiete de faire un état des lieux depuis son avènement à la tête de l’ICCN et présenter les différentes perspectives. De ce qui précède, il s’est dit globalement satisfait tout en se montrant optimiste pour l’avenir.
« Je tiens que ce bilan de 100 jours soit perçu dans le sens d’espoir…il y’a des belles choses à faire dans notre pays. Pour cela, nous devons travailler avec la jeunesse congolaise. Pendant les premiers 100 jours, il était question de faire l’état des lieux (de l’ICCN), nous avons fait un travail d’évaluation qui a été orienté vers le facteur humain en se posant la question sur les hommes et les femmes avec qui nous travaillons. Nous avons répertorié 3200 agents dont plus de la moitié a l’âge de la retraite. Plusieurs choses doivent être corrigées dans ce sens », a dit Olivier Mushiete.
Et de renchérir: « de 2010 à aujourd’hui, nous avons 200 agents qui sont morts dans le front. Ils sont morts pour la préservation de la biodiversité et le rétablissement de l’autorité de l’état à l’intérieur du pays. Par dessus tout, on est fier de notre nature , on s’engage à la préserver. Nous avons une très belle biodiversité avec les espèces les plus rares au monde( bonobos, Okapi…) , Il y a aussi une population jeune, qui constitue un facteur clé de la RDC. Au-delà de ça, nous avons des partenaires prêts à nous accompagner pour la réalisation de notre mission. Ceci fait partie des éléments qui nous poussent à être optimiste pour l’avenir »
Le DG a.i Olivier Mushiete a indiqué que son équipe va fournir des efforts pour renforcer les capacités d’analyses et du bio monitoring de la biodiversité. Au cours de ce rendez-vous, le numéro 1 de l’Institut Congolais pour la conservation de la Nature (ICCN) a présenté aussi le nouveau logo de l’Institut, qui symbolise selon lui, la souveraineté, l’humanité, la responsabilité et la Biodiversité.
Signalons que cette rencontre a connu la participation de la presse tant nationale qu’internationale y compris celle des acteurs du secteur de l’environnement.