Au total 12 journalistes de différentes radios communautaires de l’Ituri ont pris part à une formation de 3 jours organisée par Congo Check sur l’accès à l’information fiable pendant l’Etat de siège, en Ituri et au Nord-Kivu. Cette formation s’est clôturée à Bunia ce mercredi, 08 février avec la remise des certificats aux participants.
D’après Fiston Mahamba, formateur au sein de Congo Check et spécialiste en vérification des faits, cette formation servira aux journalistes de l’Ituri à améliorer leur façon de récolter et de traiter les informations avec des outils numériques adaptés.
« Dans le travail quotidien de tout journaliste, il récolte, traite et diffuse les informations ce que l’on a rajouté comme un plus c’est la récolte et le traitement avec des outils numériques adaptés, et nous pensons que après cette formation ces journalistes utiliseront ces outils numériques appris pour améliorer leur prestation et mettre l’Ituri à l’abri des infox et des rumeurs », a-t-il fait savoir.
Fiston Mahamba a appelé, cependant, les journalistes Ituriens à respecter à la lettre le code éthique et la déontologie journalistique pour se protéger contre les menaces et la repression des gouvernants.
« Nous savons tous que les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sont sous état de siège, certaines libertés sont restreintes, la meilleure arme pour un journaliste de se protéger contre toute forme de menace et de repression c’est l’application du code éthique et la déontologie qui recommande le professionnalisme », martelle-t-il.
Il a par ailleurs annoncé officiellement la naissance du réseau des vérificateurs des faits en Ituri, dénommé Ituri Check.
Cette formation a été a été très saluée par les journalistes participants qui ont promis la mise en pratique des toutes les notions apprises et la vulgarisation de ces dernières.
Signalons que Congo Check et non seulement un média spécialisé dans la vérification des faits mais aussi un projet de l’ONG initiative de fact Checkers du Congo (IFC) qui travaille en partenariat avec Free Press et d’autres ONG qui encadrent les journalistes.
