Dans la commune de Maluku, les mesures de prévention prises par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus ne sont pas respectées par la population. C’est le constat fait par le reporter de congopresse.net lundi 27 Avril dans cette partie de la ville. Quelques lave-mains sont aperçus au niveau de la maison communale.
Il suffit d’arriver sur place pour comprendre comment les habitant se comportent. Pas de masques, pas d’équipements de protection notamment les gels, savons, etc. Certains mangent dans la rue sans se laver les mains voir même se saluer. Le respect des gestes barrières est constaté auprès de gens qui viennent du centre ville.
Pour certains habitants de cette commune, si la maladie existe réellement c’est au gouvernement de mettre à la disposition de la population des appareils capables de détecter cette pandémie. « Nous sommes sans défense nous peuple, si la maladie est réellement ici, il faut que l’Etat mettent en place des stratégies qui ne mettront pas notre vécu quotidien en danger. Sinon la maladie peut alors nous attraper et mourir parce qu’il nous seras difficile de respecter cela comme le port de masques. ça étouffe la respiration », a déclaré un vendeur d’eau.
Le contrôle pour les embarcations se font tous les jours mais en respectant le nombre des passagers qui doivent voyager. Ce nombre de passagers est estimé à 10 personnes pour une baleinière. Les commerçant se plaignent car il est difficile de faire voyager ses marchandises sans que le propriétaire ne soit là. Mais parmi ces passagers, rarement l’on peut trouver des gens portés des masques. Ils se comportent comme avant l’arrivée de ce virus en RDC. « Il est inacceptable que je laisse mes marchandises voyager sans moi car assurer le contrôle de tout ça est mon devoir. Je vais vendre selon mon goût et d’après mes ambitions mais si quelqu’un d’autre vend à ma place, il peut faire noyer mon commerce par précipitation’, s’est plaint une commerçante de Mbandaka qui est arrivé à Kinshasa quelques jours avant la suspension des embarcations. Elle a ensuite ajouté qu’elle étrangère à Kinshasa et « comment vivra-je ici pendant toute cette période », s’est-elle interrogée.
Les non-originaires de Kinshasa qui sont à Maluku appellent en ce moment le gouvernement de réduire les mesures pour leur permettre de rentrer dans leurs provinces. Aux autorités de faire en sorte que les gestes barrières soient appliquer dans ce coin de la capitale pour éviter l’hécatombe dans les prochains jours.
Dieumerci Matondo
