
Le 18 juin 2025, dans la salle Show Buzz de Kinshasa, Jean-Marc Kabund a prononcé un discours lors de la sortie officielle de la Coalition de la gauche congolaise (CGC). Devant un parterre d’invités et de militants, il a exprimé sa « sincère gratitude » pour leur présence, soulignant que cette journée marquait « un jour d’espoir et de rupture fondamentale avec un système de prédation et de mauvaise gouvernance ».
Kabund a dénoncé un système de « confiscation du pouvoir du peuple, d’oppression et de prédation » mis en place dès 1960 par une élite motivée par l’enrichissement personnel. Il a affirmé que la CGC est « une déclaration de guerre à l’ordre ancien », basée sur l’idéologie, la justice sociale et le bien-être intégral de l’Homme dans un environnement sain.
« Nous ne sommes pas une énième plateforme dictée par des ambitions personnelles ou des calculs politiciens à court terme », a-t-il insisté, soulignant que la CGC est l’expression d’une rupture radicale avec les pratiques d’un passé qui entrave le pays depuis trop longtemps.
Kabund a rappelé que la RDC, avec ses 2 345 000 km², ses ressources naturelles incommensurables, ses 80 millions d’hectares de terres arables et ses plus de 100 millions d’habitants, est « un véritable scandale géologique et le poumon du monde ». Pourtant, après 65 ans d’existence, le pays n’a jamais réussi à garantir le bien-être de sa population, incapable de défendre son territoire, de sécuriser ses citoyens, de les nourrir, de les loger, de les éduquer, de leur administrer la justice ou de protéger son environnement.
La CGC se positionne comme une alternative politique crédible, promettant de mettre au cœur de son action les intérêts des Congolais, loin des « combines ancestrales et des calculs tribaux ». Reste à voir si cette nouvelle force politique parviendra à séduire un électorat désabusé et à peser sur la scène politique congolaise.