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RDC : Jean-Marc Kabund accuse Tshisekedi de perpétuer un système « d’oppression » et lance un appel à la « rupture »

Par S. Tenplar Ngwadi

Lors de la sortie officielle de la CGC, Jean-Marc Kabund a dressé un tableau sombre de la situation en RDC, dénonçant « l’instabilité politique chronique, la corruption endémique, les violations des droits humains et l’instrumentalisation des divisions » qui minent le pays depuis l’indépendance.

Il a accusé le régime de Tshisekedi, malgré les aspirations initiales, de s’être « accommodé de ses rouages », se positionnant ainsi « davantage comme son héritier que comme son fossoyeur ». Kabund a rappelé ses tentatives de « transformer ce système de l’intérieur », mais s’est heurté à une « résistance farouche » du pouvoir.

Face à cette « réalité implacable », Jean-Marc Kabund a affirmé que la seule solution est « la rupture ». Il a appelé le peuple congolais à ne plus se contenter de « demi-mesures » ou de « simples réajustements cosmétiques ».

La CGC, selon Kabund, est née de cet « impératif ultime et salvateur de rupture avec ce système d’oppression ». Elle se veut un « système nouveau fondé sur des valeurs essentielles » : la place prépondérante des Congolais, la démocratie, la justice sociale, la répartition équitable des richesses, le travail pour tous, l’égalité et la protection de l’environnement.

Jean-Marc Kabund a dressé un « diagnostic accablant » de la classe politique congolaise, la qualifiant de « corruptible ou corrupteur, détourneur des fonds publics et parfois même fossoyeur de la justice ». Il a appelé à une « véritable remise en question » et à une analyse lucide de la contribution des partis et plateformes politiques depuis l’indépendance.

Il a critiqué les « plateformes politiques éphémères » conçues à la veille des élections pour soutenir un leader, des structures « dépourvues de toute conviction idéologique profonde » qui disparaissent aussi vite qu’elles apparaissent.

La CGC, a-t-il insisté, n’est pas une « énième plateforme politique dictée par des ambitions personnelles », mais une force nouvelle, porteuse d’un projet de société alternatif. Reste à voir si ce discours de rupture séduira un électorat en quête de changement.

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