
Deux mois après son lancement en grande pompe par le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemin Shabani Luko, l’opération “Ndobo”, visant à lutter contre la délinquance urbaine à Lubumbashi, semble avoir perdu de son efficacité. Le constat est amer : l’insécurité persiste, voire s’aggrave dans plusieurs quartiers de la ville.
Malgré les promesses de sécurisation, des zones comme les arrêts de bus et les avenues Likasi coin Sendwe ou le marché Mzee sont devenues des foyers d’agressions et de vols quotidiens, selon les témoignages recueillis sur place.
L’un des objectifs principaux de l’opération était l’identification et la prise en charge des enfants en rupture familiale, communément appelés enfants de la rue. Or, leur présence ne fait que croître, avec des regroupements visibles à l’arrêt Kasapa, devenu un véritable QG, ainsi que sur l’avenue Kambove, près de Rawbank, du lycée Twendeleye, à la place Square Forest et au niveau du tribunal des grandes instances en face de la mairie.
Face à cette situation, les habitants de Lubumbashi s’inquiètent et appellent les autorités à redynamiser rapidement l’opération “Ndobo”, afin de mettre en place des actions concrètes, visibles et durables pour lutter contre la délinquance montante.