L’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo entre dans une phase de turbulence institutionnelle. Le premier vice-président, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi Musawu, a convoqué une plénière extraordinaire ce mercredi 17 septembre, dans la salle de Congrès du Palais du Peuple.
À l’origine de cette session cruciale : plusieurs pétitions déposées par des députés nationaux visant certains membres du Bureau de l’Assemblée. En application de l’article 32, alinéa 2 du Règlement intérieur, le Bureau a décidé de la mise en place d’une commission spéciale chargée d’examiner la recevabilité de ces requêtes.
Cette initiative, inédite dans la législature en cours, traduit les tensions croissantes au sein de la chambre basse et une volonté affirmée de renforcer la transparence dans la gouvernance parlementaire. Si les noms des membres visés n’ont pas été officiellement divulgués, les spéculations vont bon train, alimentant l’incertitude politique.
La tenue de cette plénière est perçue comme un moment charnière qui pourrait rebattre les cartes au sommet de l’Assemblée nationale et affecter les équilibres internes, à l’approche de la prochaine législature.
La rédaction
