Alors que les pétitions contre plusieurs membres du bureau de l’Assemblée nationale, dont son président Vital Kamerhe, alimentent la tension politique à Kinshasa, Olivier Kamitatu, figure proche de Moïse Katumbi, dénonce une tentative de réforme constitutionnelle dissimulée.
Dans une tribune publiée, l’ancien président de l’Assemblée nationale accuse le régime en place de vouloir écarter Kamerhe pour ouvrir la voie à une révision profonde de la Constitution. Selon lui, l’objectif caché serait de « verrouiller l’article 220, effacer le poste de Premier ministre, instaurer un mandat présidentiel de sept ans et créer un poste de vice-président ». Il affirme même que le futur duo au sommet de l’État serait déjà désigné : Félix Tshisekedi et Jean-Pierre Bemba.
Kamitatu voit dans cette dynamique « un projet politique aux lourdes conséquences géopolitiques », estimant qu’une telle réforme viserait à restreindre davantage les espaces démocratiques dans le pays.
En parallèle, la mise en place d’une commission spéciale chargée d’examiner les pétitions est attendue ce mercredi, à l’issue de la plénière convoquée par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Tshilumbayi. Une étape qui pourrait reconfigurer les rapports de force au sein de la majorité parlementaire.
Ali Biayi
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