RDC : Christian Bahati accuse Modeste Bahati Lukwebo de diffamation et interpelle le Sénat pour rétablir la vérité – CongoPresse.net

RDC : Christian Bahati accuse Modeste Bahati Lukwebo de diffamation et interpelle le Sénat pour rétablir la vérité

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Christian Bahati, président national de la fondation qui porte son nom; Fondation Bahati Christian (FOBAC), a saisi officiellement le président du Sénat de la République démocratique du Congo pour dénoncer ce qu’il qualifie de diffamation publique, orchestrée à son encontre par le professeur Modeste Bahati Lukwebo, deuxième vice-président du Sénat.

Dans une correspondance documentée, Christian Bahati revient sur un communiqué signé et publié le 21 juillet 2025 par le sénateur Bahati Lukwebo, avec en-tête du Sénat. Ce document accuse M. Bahati d’avoir usurpé l’identité du fils du sénateur, d’avoir obtenu un passeport avec cette fausse identité, et même d’avoir escroqué des établissements publics comme la Gécamines en se faisant passer pour un membre de la famille Bahati.

Christian Bahati réfute catégoriquement ces allégations qu’il qualifie de « mensongères, sans preuve et préjudiciables » à son intégrité. Il souligne qu’aucune autorité judiciaire ne l’a jamais interpellé à ce sujet et qu’aucune victime d’escroquerie ne s’est manifestée depuis la publication du communiqué incriminé. « Nul ne peut être traité d’usurpateur en usant de son propre nom. Aucune preuve n’a été apportée, ni sur l’usurpation, ni sur un quelconque transfert d’argent », martèle-t-il.

Au-delà de son cas personnel, Christian Bahati alerte sur les répercussions institutionnelles de ces accusations, qui jettent le discrédit sur l’intégrité du ministère des Affaires étrangères et des services responsables de la délivrance des passeports. « Affirmer que je me sois fait délivrer un passeport avec un faux nom revient à remettre en question le sérieux du travail de nos institutions », déplore-t-il.

Il va plus loin en soulignant le caractère profondément injuste de l’allégation selon laquelle il aurait reçu de l’argent de la Gécamines simplement pour son nom supposé. « Dans un pays frappé par une pauvreté endémique, il est inacceptable qu’un citoyen soit publiquement accusé de recevoir de l’argent sans la moindre preuve », insiste-t-il.

Estimant que cette affaire ternit non seulement sa réputation mais aussi l’image du Sénat, Christian Bahati demande solennellement au président de cette institution de faire toute la lumière sur les faits. Il appelle à ce que les responsabilités soient établies pour « rétablir la vérité, restaurer la confiance des citoyens envers les institutions républicaines et rappeler que la loi doit s’appliquer à tous, sans distinction de rang ou de fonction ».

« Une inaction ne ferait que renforcer l’idée dangereuse selon laquelle la raison du plus puissant l’emporte, même lorsqu’elle bafoue les lois de la République », conclut Christian Bahati, affirmant garder foi en la justice et en le sens d’équité du président du Sénat.

 

Rédaction

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