Vital Kamerhe a officiellement quitté la présidence de l’Assemblée nationale ce lundi, cédant face à une fronde parlementaire menée par des députés issus de l’UDPS, parti présidentiel, et d’autres formations politiques membres de l’Union sacrée. Cette démission marque une rupture inattendue dans l’équilibre des forces au sein de l’institution législative.
Accusé de mauvaise gestion, d’opacité dans l’utilisation des fonds parlementaires et de blocage du contrôle parlementaire, Kamerhe faisait l’objet d’une pétition qui a fracturé les rangs de la majorité. Ses détracteurs lui reprochaient également un manque d’alignement sur les priorités de la présidence Tshisekedi, malgré son rôle central dans la coalition au pouvoir.
Malgré plusieurs tentatives de conciliation et des plaidoyers en interne, l’ancien directeur de cabinet du président n’a pas réussi à éteindre l’incendie politique. Pour nombre d’observateurs, sa chute s’apparente à un rééquilibrage stratégique orchestré par l’UDPS pour affermir son emprise sur la chambre basse du Parlement.
S. Tenplar Ngwadi
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