Le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi a lancé un appel fort en faveur de la reconnaissance internationale des crimes commis en République démocratique du Congo au cours des trois dernières décennies. Un plaidoyer solennel pour mettre fin au cycle « déni — impunité — récidive » qui, selon lui, alimente l’instabilité de toute la région des Grands Lacs.
« Pourquoi maintenant ? Parce que notre génération a la responsabilité de rompre ce cycle », a-t-il déclaré, soulignant que la prévention commence par la reconnaissance des victimes et la désignation des crimes. S’appuyant sur la Convention du 9 décembre 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, Tshisekedi a défendu une démarche axée sur quatre piliers : vérité, justice, réparation et garantie de non-répétition
Dans ce contexte, Kinshasa intensifie son plaidoyer pour que le Genocost — nom donné aux massacres perpétrés en RDC depuis les années 1990 — soit reconnu sur la scène internationale comme un génocide. Pour le chef de l’État, il en va non seulement de la mémoire des victimes, mais aussi de la stabilité durable du pays et de la région.
S. Tenplar Ngwadi
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