La condamnation à mort de l’ancien président Joseph Kabila par la Haute Cour militaire continue de faire des vagues sur l’échiquier politique congolais. Accusé de crimes de guerre, trahison et complot contre la nation, l’ancien chef de l’État a vu sa sentence vivement contestée par sa famille politique.
Dans un communiqué publié mardi 30 septembre, le Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique qu’il a fondée, dénonce une « instrumentalisation flagrante de la justice » et une dérive vers une « monarchie absolue ». Le FCC affirme ne pas être surpris par cette décision, qu’il qualifie de « procédure illégale et politiquement motivée ».
« Cette condamnation n’est pas seulement d’un homme, ancien de de la République soit-il. C’est surtout celle de l’État de droit et de toutes les conquêtes démocratiques obtenues de haute lutte par notre peuple depuis bientôt deux décennies », indique le communiqué.
Réaffirmant son rôle d’opposant au régime en place, le FCC promet de poursuivre le combat pour l’alternance politique et la restauration des institutions démocratiques.
Ali Biayi
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