Kinshasa – Diplomatie académique : un étudiant de l’UPN primé au KINMUN 2025

La 3e édition du Kinshasa International Model United Nations (KINMUN), tenue du 14 au 16 juillet 2025, a mis à l’honneur un jeune talent congolais. Ben-Célestin Kayemba, étudiant en 3e année à l’Université Pédagogique Nationale (UPN), s’est distingué en remportant le prix de la délégation la plus constructive, l’un des titres les plus convoités de cette prestigieuse simulation diplomatique.   Organisé à l’image des Nations Unies, le KINMUN rassemble des étudiants issus de plusieurs institutions pour débattre des grandes problématiques internationales. Dans ce cadre exigeant, le parcours de Ben-Célestin a brillé par sa rigueur, son éloquence et son esprit de collaboration.   Sa performance n’a pas échappé à la rectrice de l’UPN, la Professeure Ordinaire Yvonne Ibebeke Bomangwa Saila, qui l’a personnellement félicité. Elle voit en lui « un ambassadeur des valeurs de l’UPN, porteur d’espoir pour une jeunesse congolaise engagée et compétente ».   Cette distinction renforce le positionnement de l’UPN parmi les institutions académiques formant les leaders de demain, tout en rappelant l’importance de préparer les jeunes aux enjeux globaux.   Pour Ben-Célestin, cette récompense symbolise plus qu’un simple honneur personnel : elle incarne le rêve d’une jeunesse prête à représenter dignement le Congo dans les sphères internationales.   Folguy Isanga

RDC – Lokua Kanza à la Primature : transmission, culture et engagement au cœur de l’échange avec la Première ministre

Figure emblématique de la scène musicale congolaise et internationale, Lokua Kanza a été reçu ce vendredi 15 août par la Première ministre Judith Suminwa. Une rencontre empreinte de chaleur et de sens, placée sous le signe de la culture, de la transmission et du devoir de mémoire.   Avec plus de trois décennies de carrière, l’artiste considéré comme l’un des plus grands ambassadeurs culturels de la République Démocratique du Congo a partagé sa vision d’un projet dédié à la formation artistique des jeunes. Une initiative qui vise à structurer un encadrement durable pour les talents émergents, en mettant l’accent sur le partage d’expérience, l’éducation musicale et la création d’espaces de transmission.   Au cours de l’échange, Lokua Kanza a offert à la cheffe du gouvernement une œuvre dessinée de sa main, marquant ainsi une nouvelle facette de son parcours créatif, désormais élargi aux arts visuels. Ce cadeau, à forte portée symbolique, traduit sa volonté d’aller au-delà de la scène pour incarner un messager de mémoire et de valeurs.   Judith Suminwa a salué l’engagement de l’artiste, le qualifiant de « modèle d’inspiration » pour la jeunesse et de « trait d’union entre l’héritage culturel et les aspirations modernes du pays ».   Cet échange illustre une dynamique nouvelle : celle d’un État congolais qui reconnaît l’importance stratégique de la culture comme levier de développement, de cohésion sociale et d’influence. Lokua Kanza en est le parfait symbole : un artiste dont le talent s’accompagne d’un engagement profond envers son pays.   Son exemple rappelle que la culture congolaise, riche, plurielle et vivante, peut être un moteur de transformation et un socle d’espérance pour les générations futures.   S. Tenplar Ngwadi

Musique: Sept ans après “Cursus”, Fabregas Métis Noir revient sur le devant de la scène avec un nouvel album de son groupe Vilanova

Fabregas Métis Noir, figure emblématique de la scène musicale congolaise, s’apprête à faire son grand retour avec un nouvel album de son groupe Vilanova, intitulé “University”. Sept ans après la sortie de “Cursus”, un album dédié à son groupe en 2017, l’artiste a lancé ce lundi 7 juillet sur le marché du disque trois titres en avant-goût de cet opus très attendu, dont la sortie officielle est prévue pour le 15 juillet. “University” se déclinera en deux versions, l’une comprenant 15 titres et l’autre 13. Cet album marque un nouveau chapitre pour Fabregas Métis Noir, après une période de turbulences au sein de son orchestre, caractérisée par le départ de plusieurs de ses cadres. Malgré ces difficultés, l’artiste, affectueusement surnommé “Maestro” par ses fans, a saisi l’opportunité de donner leur chance à de nouvelles recrues. Et le talent de ces nouveaux venus ne cesse de se confirmer, comme en témoignent les premiers morceaux de l’album qui font déjà sensation sur les plateformes digitales. L’album “University” promet donc d’être un nouveau succès pour Fabregas Métis Noir et son groupe Vilanova.

RDC : Le Kiswahili à l’honneur, une langue africaine qui rayonne à travers le monde

La Journée mondiale de la langue kiswahili, célébrée chaque année le 7 juillet, est l’occasion de rendre hommage à cette langue vibrante et en pleine expansion, parlée par plus de 200 millions de personnes à travers le monde. Au-delà d’un simple outil de communication, le kiswahili est un symbole d’unité, d’identité et de culture africaines. Le kiswahili occupe une place prépondérante en Afrique orientale, centrale et australe, où il sert de langue essentielle pour la communication et l’intégration régionale. Il est d’ailleurs la langue officielle de l’Union africaine, de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Est (EAC). Son rôle historique dans les mouvements de libération, notamment ceux menés par Mwalimu Julius Nyerere, a contribué à forger son identité en tant que vecteur de la cohésion régionale. Aujourd’hui, le kiswahili continue de favoriser la compréhension culturelle mondiale, que ce soit dans l’éducation, la diplomatie ou les médias. Reconnue par l’UNESCO comme la première langue africaine à bénéficier d’une journée internationale, le kiswahili incarne le pouvoir du multilinguisme pour promouvoir la diversité, la tolérance et le développement durable. Cette langue, qui sert de pont entre les communautés et les civilisations, joue un rôle essentiel dans l’éducation, la sauvegarde de la culture et le progrès socio-économique. L’Assemblée générale des Nations Unies a également reconnu l’importance du kiswahili en adoptant la résolution A/RES/78/312, qui souligne son rôle dans la promotion de la solidarité, de la paix et de l’unité panafricaine. Le kiswahili possède une histoire riche et complexe, façonnée par diverses cultures et langues au fil des siècles. Son développement a été influencé à la fois par les langues bantoues de la côte est-africaine et par l’arabe, comme en témoigne le terme “swahili”, dérivé du mot arabe sawāḥilī (“de la côte”). Cette double influence a permis à la langue de s’épanouir en tant que langue parlée et écrite, renforçant ainsi son rôle dans la communication locale et internationale. Aujourd’hui, le kiswahili est bien plus qu’une simple langue : c’est un symbole de la richesse et de la diversité culturelle du continent africain, qui continue de rayonner à travers le monde.

RDC – Crise au Fonds de Promotion Culturelle : les agents dénoncent la gestion de Barbara Kanam et réclament justice

Les agents du Fonds de Promotion Culturelle (FPC) expriment leur mécontentement face à une gestion qu’ils jugent « opaque, injuste et méprisante » sous la direction de Barbara Kanam. Dans une lettre adressée aux plus hautes autorités du pays, ils tirent la sonnette d’alarme sur une situation qu’ils qualifient de critique. « Notre dignité est bafouée », affirment-ils, appelant au respect du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), à une revalorisation salariale, au paiement de primes en souffrance et à la fin des intimidations. Points clés soulevés : • Non-paiement des décomptes finals pour les agents sortants. • Primes de qualification non versées. • Salaires maintenus à un niveau dérisoire malgré un arrêté ministériel. • Absence de couverture sociale en cas de maladie ou décès. • Financements douteux de projets externes. • Climat de peur et de mépris au sein de l’institution. Dans leur correspondance, les agents rappellent que « le FPC n’est pas une entreprise familiale, mais un service public qui appartient à ses agents ». Ils exigent le départ immédiat de Barbara Kanam et de son équipe, qu’ils accusent d’incompétence et d’arrogance face aux souffrances du personnel. Cet appel fait suite à des semaines de frustrations dans un climat jugé étouffant. « Nous refusons la peur, le mépris et l’intimidation. Nous demandons justice, transparence et respect », concluent-ils. • Application immédiate du SMIG. • Audit de la gestion financière du FPC. • Protection des droits du personnel. • Réforme structurelle et nouvelle gouvernance.

Musique – Fally Ipupa : une légende contestée qui enflamme le débat public

Depuis plusieurs jours, une polémique anime l’opinion publique en RDC et au-delà : Fally Ipupa est-il véritablement une légende de la musique congolaise ? Cette interrogation, lancée par le journaliste Jean-Marie Kasamba, a ravivé les débats, notamment sur les réseaux sociaux, les médias et dans les discussions privées. Jean-Marie Kasamba, animateur vedette de la télévision 50, a affirmé que Fally Ipupa « n’est pas une légende », estimant que le chanteur n’a pas encore apporté une contribution majeure à la musique congolaise pour mériter ce titre. Cette position a été vivement contestée par d’autres experts et journalistes, notamment Marius Muhunga, qui a défini six critères pour qualifier un artiste de légende : empreinte artistique, influence, longévité, reconnaissance populaire et critique, impact culturel et social, héritage. Selon Muhunga, Fally Ipupa colle parfaitement à ces critères. En plus d’avoir modernisé la rumba congolaise en y intégrant Ndombolo, R&B et Afrobeat, il est une source d’inspiration pour toute une génération d’artistes en RDC et en Afrique francophone. Sa carrière, qui dure depuis plus de 20 ans avec des succès constants, ses concerts dans des salles prestigieuses comme l’Accor Arena, ses nominations aux BET Awards et MTV Africa ainsi que son rôle d’ambassadeur culturel et social témoignent de sa stature. Ses morceaux sont déjà considérés comme des classiques, consolidant un héritage tangible. Cette controverse souligne une question essentielle rarement posée : qu’est-ce qu’une légende musicale ? Tandis que le débat se poursuit, il met en lumière l’impact indéniable de Fally Ipupa sur la musique congolaise contemporaine, affirmant son statut de figure incontournable, même si unanimité et consensus n’ont pas encore été atteints.

Culture : Héritier Wata enflammera la scène parisienne, l’événement confirmé

Après plusieurs spéculations sur une éventuelle annulation liée à la faiblesse des ventes, l’attente est enfin levée : Héritier Wata se produira ce soir au Dôme de Paris. L’artiste congolais, véritable icône de la musique africaine, retrouve la scène parisienne pour la deuxième fois en dix ans, devant un public attendu dans une salle de plus de 4 000 places. Ancien leader du groupe Wenge Musica, Héritier Wata est reconnu pour ses tubes emblématiques tels que BM, Amour véritable, Confessions intimes, ou encore Le Baron. Pour cette soirée, il pourra compter sur la complicité de ses anciens collègues, Roi David, Lobeso et Robinho Mundibu, afin d’offrir un spectacle à la fois chaleureux et émouvant. Selon le communiqué officiel du bureau de l’artiste, les portes ouvriront à 19 heures, avec un début de spectacle prévu une heure plus tard, afin de permettre la vente sur place des billets restants. L’événement promet d’être un moment fort pour ses fans et un retour triomphal sur la scène internationale.

Culture : Mauvaise nouvelle pour les fans de Fàbregas Métis Noir

Le concert tant attendu de l’artiste congolais Fàbregas, alias Maestro, prévu le 9 mai 2025 au Zénith de Paris, a été officiellement annulé, comme l’a annoncé la salle ce 13 mars. Bien que l’événement ait été annoncé près d’un an à l’avance, les raisons de cette annulation restent floues. Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le Zénith de Paris – La Villette a déclaré : « Nous vous informons que le concert de Fàbregas Métis Noir initialement prévu le 9 mai 2025 est annulé. Les détenteurs de billets seront automatiquement remboursés. Nous vous invitons à contacter votre point d’achat pour toute question ou demande liée à ce remboursement ». Fàbregas a également exprimé son regret face à cette situation et a assuré à ses fans, surnommés “villageois”, que son équipe travaille activement à la recherche d’une nouvelle date. Il promet de revenir rapidement avec des informations complémentaires. Malgré une carrière de plus de dix ans et plusieurs succès à son actif, le maestro peine à s’imposer sur la scène internationale, notamment dans l’espace Schengen. À noter qu’il n’a pu donner qu’un seul concert à Paris l’année dernière, au Casino de Paris.

Musique : La chanteuse du gospel Rosny Kayiba annonce son concert à Paris en juillet 2025, une première de sa carrière

Essor de l’artiste chanteuse du gospel de la République démocratique du Congo, Rosny Kayiba, qui a annoncé lundi dernier, son concert pour la toute première fois à Paris, sur le français. Un événement musical qui se tiendra le 04 juillet 2025, dans la salle appelée ” l’Espace Grand Paris “, qui accueille une capacité de 1800 personnes max. ” C’est avec un immense plaisir que je vous annonce cette grande date, mon concert live à Paris. La billetterie ouvrira le 1er mars 2025. Soyez prêts, nous allons vivre des moments inoubliables ensemble dans la présence Dieu ! j’ai tellement hâte de célébrer avec vous “, a t-elle adressé via son compte Facebook. Pas en avant pour cette l’une des ambassadrices du célèbre label Maajabu gospel, d’être produite en France, après 10 ans de carrière solo à succès. L’auteure du tube ” Mon meilleur ami “, sorti il y a 5 ans, qui cumule déjà 45 millions de vues sur Youtube, Rosny Kayiba va capter sans doute le public à Paris. Avec un seul album “Loyembo ya Motema ” présenté depuis fin 2024, et quatres singles qui font son palmarès, cette dernière est une figure incontournable du gospel au Congo.

Kinshasa : le spectacle d’humour « Demain, l’Est de la RDC rira sans larmes » est reporté à une date ultérieure 

Le spectacle humoristique qui sera porté par la structure « Trône du Rire Comedy club », initialement prévu pour le vendredi 28 février prochain à l’espace Bokulaka Africa, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa, est reporté à une date ultérieure en ” raison de circonstances imprévues, comme indique la note de l’équipe organisatrice. « Rassurez vous, nous travaillons activement à la reprogrammation de l’événement et vous tiendrons informés de la nouvelle date », peut-on lire sur ce courrier à la possession de Congopresse.net ce mardi. Cet événement est dédié à la population dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), qui subisse des atrocités dans la guerre en cours entre l’armée congolaise et ses alliés contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. « Demain, l’Est de la RDC rira sans larmes », c’est le thème choisi pour cette édition spéciale qui fixait pour objectif d’apporter espoir et réconfort aux habitants des provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu particulièrement. Un événement qui se tiendra dans la capitale congolaise, loin des hostilités, ce dernier vise à sensibiliser le public Kinois sur cette situation sécuritaire que traverse la région à travers l’art.