La décision de la FIFA de ne prendre aucune mesure contre Israël, en dépit de l’escalade du conflit avec la Palestine, alimente une vive controverse dans le monde du football. Gianni Infantino, président de l’organisation, a affirmé que la FIFA « ne peut pas résoudre les conflits géopolitiques », justifiant ainsi son refus d’intervenir.
Un positionnement qui tranche nettement avec celui adopté en 2022 à l’encontre de la Russie, exclue de toutes les compétitions internationales après l’invasion de l’Ukraine. À l’époque, la FIFA avait agi promptement, répondant à la pression internationale et aux principes humanitaires.
Face à cette différence de traitement, les réactions s’intensifient. Plusieurs figures du football et organisations sportives dénoncent une application à géométrie variable des principes de la FIFA. Si les contextes diffèrent, les enjeux, violations des droits humains, pertes civiles, crise sécuritaire sont comparables, estiment certains observateurs.
Cette posture entretient un malaise croissant au sein de la communauté sportive internationale, qui s’interroge sur l’impartialité de l’institution faîtière du football mondial et sur la réelle portée de ses engagements en matière d’éthique et de droits humains.
Nathan Kumba
