La situation dans l’est de la RDC reste explosive. L’ambassadeur congolais à l’ONU, Zénon Mukongo Ngay, a dénoncé avec force le soutien continu du Rwanda au M23, exigeant un retrait total de ses troupes comme condition sine qua non à une paix durable. Il a également plaidé pour un contrôle strict de l’exploitation illégale des ressources naturelles.
Parallèlement aux accusations contre le Rwanda, le Pakistan a exprimé sa vive inquiétude face à la réduction des moyens alloués à la MONUSCO, la mission de l’ONU en RDC. Cette diminution, selon le Pakistan, compromet l’efficacité du mandat de la MONUSCO, notamment en matière d’appui au programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) et de protection des civils.
De nombreuses délégations, à l’instar de la France, ont insisté sur la pleine mise en œuvre de la résolution 2773 (2025). Cette résolution exige notamment le retrait des forces rwandaises du territoire congolais et l’arrêt de tout soutien au M23. Ces appels témoignent de la pression internationale croissante sur Kigali pour qu’il joue un rôle plus constructif dans la stabilisation de la région. La combinaison d’accusations directes, d’inquiétudes sur la MONUSCO et d’appels au respect des résolutions souligne la complexité et la gravité de la crise à l’Est du Congo, où la recherche d’une paix durable reste un défi majeur.
S. Tenplar Ngwadi
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