Dans le souci de rebâtir la paix dans la commune de Bumbu, le coordonnateur de la 4ème génération du changement, Hervé Kisema a lancé, vendredi 16 Juin, un appel aux autorités provinciales de Kinshasa pour une implication active. C’était à travers une correspondance adressée à aux autorités de la Ville province de Kinshasa et dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Dans sa correspondance, ce vice-président du conseil communal de la jeunesse de Bumbu (CCJ-Bumbu) a signifié les actes des crimes qui sont commis dans son entité et qui causent l’insécurité.
« C’est depuis quelques temps qu’il s’observe un taux élevé d’insécurité et de criminalité dans la commune de Bumbu notamment les meurtres, les vols à mains armées, les arrestations arbitraires, les tortures, les traitements cruels, inhumains et dégradants des paisibles citoyens. Et, la population vit dans une inquiétude sans précédent et est laissée à son triste sort. Là, la police attentiste, spectatrice, renforçant cependant de l’absence de l’autorité de l’État, laissant ainsi la population dans une incertitude totale », peut-on lire dans cette correspondance. Dans celle-ci, Hervé Kisema demande aux autorités d’instaurer un couvre-feu ou une patrouille mixte armée-police de 23h à 04h pendant un mois pour identifier les auteurs de ces atrocités et ainsi permettre la population de vivre en toute quiétude.
Par, ailleurs, le coordonnateur de cette structure exige notamment le changement de la chaîne de commandement de la police de Bumbu et l’identification de tous les sous-ciats et points chauds de la commune de cette même commune. Selon Hervé Kisema, le bourgmestre de cette entité communale et son adjoint doivent être, soit suspendus, soit remplacés, car, dit-il, « ils n’arrivent pas à bien appliquer la vision du Chef de l’État et ses efforts dans la restauration de l’autorité de l’État et le rétablissement de la paix ».
Il sied de noter qu’à l’espace d’un mois seulement, la commune de Bumbu a enregistré 7 cas de meurtres dont 3 par coups de balles réelles, 1 dans le cachot de la maison communale de Bumbu, 3 autres « de manière la plus atroce comparablement à celle de la milice mobondo » et 5 cas de vol armé dans les quartiers Matadi, Mbandaka, Kasaï, Ntomba et Mbaki.
