En marge de la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année, un Salon sur l’entrepreneuriat de la femme se tient du 5 au 8 du même mois, à la place Échangeur dans la commune de Limete.
Initiative du Groupe Stella Design & Media, cette activité qui a pour thème: « La femme au cœur de l’économie congolaise » se veut un rendez-vous économique et culturel. Une vitrine de la femme entrepreneure de la République démocratique du Congo en général, celle de Kinshasa en particulier. « Nous voulons pendant 3 jours, booster les talents et les potentialités qu’il y a dans la femme congolaise, qui à ce jour, sans crainte aucune d’être contredite, tient une place importante de l’économie congolaise », affirme l’organisation.
Et d’ajouter : « Aujourd’hui à Kinshasa, qu’il s’agisse des mamans « Malewa», mamans « Ya Zando, Libongo » ( entendez: femme tenancière des restaurants de fortune ou vendeuses du grand marché ou ports) et/ou encore la femme maraîchère, toutes ces femmes ont en elles le potentiel économique. Elle s contribuent à divers niveaux à la survie économique de leurs différentes familles et même de l’Etat, par les différentes taxes payées au quotidien au trésor public ».
D’où l’importance de ce salon, qui tient à offrir à ces battantes femmes, une tribune à travers laquelle, elles montrent à la face du monde toutes leurs potentialités et qu’il est important que chacun ait de l’attention à ce qu’elles réalisent et que tout le monde lui apporte son soutien, indique-t-on encore.
Par ailleurs, il sied de noter le Salon féminin de l’entrepreneuriat sera également un rendez-vous des conférences, expositions et des rencontres économiques et culturelles, où les participants vont découvrir le savoir faire des Mamans Malewa, les bateki kwanga (vendeuses de chikwangue) et autres femmes stylistes, modelistes et spécialistes en design. Et ce n’est pas tout. Des artistes comédiens et musiciens agrémenteront à tour de rôle ces trois journées, qui sont aussi celles de célébrer le combat de la femme dans sa marche pour l’acquisition de ses droits fondamentaux, depuis l’institution par l’Onu de la journée du 8 mars, dans le seul objectif de donner du punch aux initiatives de la gente congolaise.
Des organisations publiques et celles privées sont également mises à contribution, car dans celles-ci, l’apport de la femme à leur ascension n’est plus à démontrer.
Giscard Havril