Après la pluie qui s’est abattue, dans la journée de jeudi et celle de ce vendredi 03 novembre 2023, la capitale congolaise a connu un spectacle malheureux causé par le débordement des eaux pluviales.
Suite à l’absence de caniveaux ou manque de curage des canalisations des eaux, il arrive qu’après la pluie, ces eaux sont déversées sur la chaussée. Ce qui occasionne l’impraticabilité de la voirie urbaine. Des véhicules et même des piétons se retrouvent en difficulté pour circuler.
En partant du Centre-ville jusqu’à l’extrême Est de la ville de Kinshasa, aucun coin n’est épargné. Ce vendredi matin, les kinois ont constaté qu’un lac s’est formé devant les bâtiments de la maison communale de Gombe, y compris aux alentours du Palais du Peuple, siège du Parlement Congolais.
Selon le constat fait par la rédaction de Congopresse, à l’issue de chaque pluie, les routes, étant devenue impraticable suite aux inondations sur les différentes artères, certains jeunes se portent des volontaires pour transporter les passagers d’un bout à l’autre de ces eaux stagnantes, moyennant 500 ou 1.000 fc. À Gombe, les passagers étaient soumis à cet exercice, jeudi, après la pluie, sur la route Tabuley (ex. Tombalbay), à la hauteur du cabinet du ministre de la Communication et Médias, non loin de la paroisse catholique Notre Dame de Fatima.
Sur le plan socioéconomique, le coût de transport grimpe après la moindre pluie. Des trajets pour lesquels les kinois ont l’habitude de payer 1.000fc, coûtent le double, parfois le triple. Kinshasa devient invivable !
