Le président russe a prévu d’entériner, ce vendredi 30 septembre en milieu de journée, l’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes, menaçant d’utiliser l’arme nucléaire face aux invectives de Kiev et de ses alliés occidentaux.
Déjà aujourd’hui à midi, le Kremlin doit accueillir une cérémonie pour ces annexions au cours de laquelle Vladimir Poutine doit prononcer « un discours volumineux », selon son porte-parole Dmitri Peskov.
Cette nouvelle de l’annexion ne passe pas aux oreilles de la communauté internationale. Les grandes puissances le dénoncent déjà.
Le Royaume-Uni « n’acceptera jamais » l’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes, que doit entériner Vladimir Poutine, a averti la première ministre Liz Truss, accusant le président russe d’user de la « force brute » pour « modifier les frontières internationales ».
De son côté, Joe Biden affirme que les États-Unis ne reconnaîtront « jamais » les référendums d’annexion de la Russie.
Pour la France, décrété l’indépendance des régions ukrainiennes c’est une provocation.
Volodymyr Zelensky, président ukrainien, présidera ce même vendredi une réunion d’urgence du Conseil national de sécurité.
Selon Oleksiy Danilov, secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, « des décisions importantes et je pense fondamentales pour notre pays » seront prises.