Les rumeurs sur la vente d’organes à Kinshasa ne font que s’étendre suite à la recrudescence des cas d’enlèvements dans la capitale congolaise.
Citée dans cette affaire, la fondation HJ qui offre essentiellement des soins de santé est montée au créneau pour démentir ce qu’elle qualifie des « fausses accusations » dont elle serait victime.
« Contrairement aux rumeurs infondées, nous tenons à affirmer catégoriquement que la fondation HJ a toujours agi dans le respect de la loi et en conformité totale avec les normes éthiques. Notre fondation est reconnue pour son engagement indéfectible envers l’aide aux personnes dans le besoin et a eu un impact positif sur un nombre incalculable d’individus et de communautés», peut-on lire sur le communiqué de presse publié, mercredi, par cette formation hospitalière dont la copie est parvenue à congopresse.net.
Notons que le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, avait haussé le ton, mardi au cours du briefing hebdomadaire, pour contredire les « rumeurs » selon lesquelles il y aurait un groupe d’individus impliqués dans le trafic d’organes en RDC.
« J’ai discuté avec le Général Sylvano Kasongo peu avant de commencer ce briefing. Il m’a rassuré que la police n’a pas identifié des cas de trafics d’organes tels que les réseaux sociaux ou certains milieux en ont parlé. Pour faire du trafic d’organes, c’est assez laborieux parce qu’il vous faut faire une petite chirurgie ou de la chirurgie, il faut conserver les organes que vous détachez des êtres humains, ceci requiert une technicité spécifique et je pense qu’on ne peut pas y croire lorsque nous regardons comment les criminels opèrent ici », avait déclaré le porte-parole du gouvernement.
Par ailleurs, Patrick Muyaya voit dans ces rumeurs une main noire qui tente de saboter les IXe jeux de la francophonie prévus dans quelques semaines dans la capitale congolaise.
Ci-dessous le communiqué de la fondation HJ Hospitals