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Les présumés FDLR livrés au Rwanda par le M23: l’armée congolaise rejette cette thèse, et dénonce un « matraquage médiatique », de Kigali pour justifier son invasion en RDC 

par David Ekutshu

Le groupe armé M23 soutenu par Kigali, qui contrôle la région de Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a livré ce samedi 1er mars, au pays de mille collines, 14 combattants présumés des forces démocratique de libération du Rwanda (FDLR), capturés à Goma, sur le sol congolais, d’après la Milice. Parmi les rebelles hutu remis au Rwanda, figurent notamment un général cité par le Tribunal pénal international pour le Rwanda et un commandant condamné par un tribunal de la RDC.

Dans ce contexte, l’état major de l’armée congolaise rejette cette affirmation de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire dont s’inclut le M23. Et elle dénonce dans son communiqué un « matraquage médiatique » et un « montage de mauvais goût » orchestrés par le pouvoir de Paul kagame via l’AFC/M23, dans le but de « discréditer » Kinshasa et ses alliés militaires en pleine crise sécuritaire, et du Rwanda de justifier sa présence armée sur les territoires congolais.

les combattants hutu des FDLR en RDC

Ces paramilitaires se sont réfugiés dans la partie l’Est de la RDC, après la réplique de la l’armée organisée par l’actuel président rwandais Paul kagame, au secours des Tutsi massacrés en avril et juillet 1994, dans la ville de Butare, au sud du Rwanda. Le plus haut gradé des FDLR remis samedi est le général Ezéchiel Gakwerere, accusé par plusieurs rapports internationaux d’avoir pris une part active au génocide perpétré contre les Tutsi, faisant au moins 800.000 morts, selon l’Organisation des nations unies (ONU).

L’armée congolaise dévie l’attention

En pleine escalade militaire dans les provinces de la RDC du Nord et Sud Kivu, les autorités congolaises à pas de succès diplomatique des récoltes des sanctions de la communauté internationale aux endroits de quelques responsables rwandais, accusés d’appuyer la rébellion sur le sol congolais pour renverser le régime en place. Ce dans cette logique, que Kinshasa martèle ce fait du M23 d’une « stratégie rwandaise », pour justifier son invasion dans le pays de Félix Tshisekedi.

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