Dans une interview accordée à Congopresse.net, peu après la démission du gouverneur de la province du Mai-ndombe le lundi 29 Juin 2020, le porte-parole de son équipe gouvernementale estime que cela est « arrivé un peu trop tôt ».
Pour le ministre Jean Claude BOLA, c’était un peu trop tôt de penser au départ du gouverneur Paul Mputu. « En une année de pouvoir, ajouter à cela l’imprévu de la Covid-19, est- ce que son départ était une priorité ? »,s’est-il interrogé.
Jean Claude Bola affirme que le gouverneur ne pouvait plus gérer avec les gens qui ne partageaient plus sa vision. Pour lui, Il y avait une crise de confiance entre l’assemblée provinciale et l’exécutif provincial.
« Ce sont les mêmes députés qui lui ont fait confiance il y a une année, qui aujourd’hui, ont souhaité son départ. Je me demande s’il y a une main noire », a fait remarquer l’un des proches collaborateurs de Paul Mputu.
Il précise que depuis un momen, il ne sentais plus un esprit d’équipe et d’amour.
« On se demande comment le contenu des questions écrites doit être le même que celui de la motion de défiance, alors que le gouverneur avait déjà précédemment fournies tous les éléments des réponses. Nous estimons qu’il ya eu sans doute vice de procédure. Car, les auteurs de la motion n’ont pas pensé initié une interpellation mais ils sont passés de questions écrites à la motion de défiance », a expliqué le ministre de la communication et Médias.
Il reste convaincu que la démission du gouverneur Paul Mputu Boleilanga va freiner la bonne marche de la province.
« Pour moi, il y a un télescopage. Comment faire partir quelqu’ un qui avait fait déjà une planification et qui s’était fixé des objectifs pour la construction de la province? Là, tout s’arrête. Il faut tout reprendre. Pensez-vous que son successeur viendra continuer ses oeuvres ? On parle de la compétitivité entre les provinces; Il ne faut pas que la nôtre soit la dernière » , renchérit-il.
Ce ministre qui s’occupe également de la santé invite les acteurs politiques de Mai-ndombe à la grandeur. Il appelle à l’unité des dirigeants de Mai-ndombe.
» Il nous faut surtout l’esprit des hommes d’État pour se mettre ensemble », a conclu Jean Claude BOLA.
Neville OB