Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu ainsi que son collègue des Ressources hydraulique et Électricité, Olivier Mwenze, s’étaient convenus avec la délégation de Perenco conduite par son directeur général, Arthur Gueriot, à la précédente séance de travail portant sur l’exploitation et la transformation du gaz naturel en énergie électrique tenue le 4 juin dernier à Kinshasa, de poursuivre les échanges à Moanda.
Ainsi donc, samedi 18 juin, à la cité balnéaire des experts de la présidence de la République et de la Primature se sont joints aux trois membres du gouvernement y compris celui des Finances. A noter également la présence du directeur général de Sonahudroc ainsi que des députés et sénateurs de la circonscription de Moanda.
Dans le cadre de l’aboutissement du projet en cours, il a été d’abord examiné les points du protocole d’accord existant entre les deux parties demeurés en suspens, depuis les précédentes équipes gouvernementales notamment sur l’avenant 9 qui prévoit les modalités de prolongation du permis d’exploitation onshore avec la Perenco.
Le gouvernement souhaite trancher au plus vite cette question relative à cet avenant dans la perspective de l’exécution de ce projet.
Après avoir mis en lumière les réalisations, les atouts, les projets en cours et à venir de l’entreprise Perenco tant sur la production et l’exploitation du pétrole que du gaz, le directeur général a longuement exposé sur les potentialités gazières dans cette partie du pays et leur mise en valeur, il a sollicité l’exploitation pour la transformation en énergie électrique à commercialiser en partenariat avec la SNEL
Le jeu des questions-réponses entre les membres du gouvernement, les députés, les sénateurs ainsi que la direction de cette société pétrolière ont édifié les uns et les autres sur les préoccupations de la partie congolaise.
Cette étape a débouché sur un débat axé notamment sur le paiement des assurances, le transfert des technologies, la répartition des parts (à réexaminer), l’impact environnemental et l’apport pour la contrée de Moanda, le statut des travailleurs nationaux de la société et les conditions du travail.
Comme parlant d’une même voix, les ministres ont vivement souhaité que ces différentes préoccupations soient passées au peigne fin assez rapidement.