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PRECOP-27: Pour Sama Lukonde, « l’Afrique aura de plus en plus du mal à opérer un choix entre ce qu’il lui faut faire pour assurer la survie de ses populations »

Par Felly Luyindadio

Les assises de l’organisation des travaux préparatoires de la 27ème Conférence des Parties sur le Climat (PRECOP-27) s’ouvre ce ce lundi 3 octobre à Kinshasa. 64 ministres ayant en charge les questions de l’Environnement et du Climat, venus du monde entier, prendront part à ces travaux.

Ayant ouvert ces travaux préparatoires de la 27ème Conférence des parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique, le premier ministre de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde souhaite qu’une position commune soit adoptée.

« Mon pays pense qu’il est temps de se pencher sur des cas de cette nature où la nécessité d’émettre pour assurer la survie de nos populations est confrontée à l’urgence de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Il convient d’adopter pour cela une position commune nous permettant d’éviter de tomber dans l’arbitraire avec certains États libres de poursuivre voire d’augmenter leurs émissions, et d’autres empêchés d’exploiter leurs ressources naturelles par crainte de l’aggravation des émissions mondiales de gaz à effet de serre », a -il dit.

Le chef du Gouvernement a aussi replacé le continent africain sur l’échiquier mondial par rapport à ses émissions de gaz à effet de serre.

« Il faut peut-être l’admettre, l’Afrique qui n’est responsable que de 4% des émissions mondiales, et qui en séquestre davantage qu’elle n’en émet, aura de plus en plus du mal à opérer un choix entre ce qu’il lui faut faire pour assurer la survie de ses populations, la lutte contre l’extrême pauvreté qui la décime, la lourde facture à payer pour l’adaptation au changement climatique, d’une part, et le contrôle des émissions de gaz à effet de serre, d’autre part, cela en l’absence d’alternatives technologiques et financières conséquentes de la part des Pays industrialisés qui hélas portent la responsabilité historique du changement climatique », a t-il ajouté.

Ce forum va plancher notamment, l’adaptation aux impacts climatiques, la finance climat, les pertes et dommages sur l’environnement, mais aussi sur des questions relatives à la mobilisation des ressources nécessaires devant permettre au Bassin du Congo de prendre une part active dans la transition énergétique, pour son développement vert et la création d’emplois pour les jeunes.

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