Sous l’initiative du ministère de la justice, les états généraux de la justice congolaise se tiennent depuis le 6 novembre à Kinshasa. Ces assises qui prendront fin le mercredi 13 novembre 2024, se déroulent sous le thème « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade? Quelle thérapie pour la guérir ? »
La tenue de ces états généraux, après ceux de 2015 organisé sous le régime du président Joseph Kabila, ne sont pas passés inaperçus. Maître Carlos Mupili, Professeur de droit dans plusieurs universités, s’est dans une correspondance adressée à la rédaction de Congo presse.net, interrogé sur l’évaluation d’une justice sans pour autant prendre la connaissance de son régime judiciaire.
Il regrette le non recours aux facultés des sciences juridiques pour obtenir une thérapie scientifique qui serait la réponse à la question de savoir comment guérir la maladie de la justice Rd-congolaise.
« Aucune innovation, à la place de demander aux facultés des sciences juridiques de vous donner un diagnostic et une thérapie scientifiques, on recourt à une kermesse budgetivore où les bénéficiaires des jetons de présence seront des badauds pour contempler les mêmes intellectuels au travail », a-t-il fait savoir.
Les états généraux de la justice ont été ouverts par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, lors de sa prise de parole a déclaré que « cet événement crucial nous offre l’opportunité de scruter avec lucidité et honnêteté l’état de notre système judiciaire, d’identifier les défis qui entravent son fonctionnement et de tracer ensemble les voies de sa renaissance »