Le ministre d’État en charge du Développement rural, Grégoire Mutshail Mutomb, a assisté ce samedi 13 septembre 2025, à une démonstration de stabilisation de route en terre battue avec le produit biodégradable Ecoroads, dans la commune de Lemba. L’expérience, présentée comme une solution innovante et durable, vise à désengorger la très fréquente route de Bypass.
Le chantier, situé sur l’avenue Bakole, s’étend sur environ deux kilomètres et relie les quartiers Righini (avec accès à la Route de l’Université) et Salongo (jusqu’au Camp Bumba). Sur place, le ministre a été guidé par Daudet Jérémie Kandolo Bongiro, directeur de l’entreprise Jet BTP SARL, en charge de l’exécution des travaux.
Saluant une « initiative porteuse de solutions durables », Grégoire Mutshail a annoncé le lancement imminent d’un vaste programme national de stabilisation des routes de desserte agricole dans les territoires. Pour lui, l’objectif est clair : freiner l’exode rural, soutenir la production locale et retenir les jeunes en milieux ruraux.
« Comme vous le savez, notre pays, nous avons au moins 87 000 km² de routes de déserts agricoles, et que 65 à 70 % de la population vit dans le milieu rural. Nous avons des conséquences de l’exode rural, nous avons beaucoup de jeunes qui devaient être forts pour le développement de tout ce que nous avons comme contrée, des agglomérations rurales, mais toutes les forces motrices du pays viennent dans les grandes villes parce que les conditions de vie, d’émancipation est presque inhibées», at-il dit, en plus que : « Nous sommes en train de mettre en place un programme de stabilisation de route pour permettre à ce que nous pouvons aussi stabiliser la population càd si les les itinéraires sont fonctionnels dans les territoires, nous pouvons appuyer la production, nous pouvons appuyer le développement des territoires, nous pouvons garder nos forces vives là-bas, donc la jeunesse. Pourque le territoire se développe, nous devons avoir la jeunesse en place ».
Critiquant la fragilité des infrastructures actuelles, le ministre a plaidé pour l’usage de technologies capables de résister aux intempéries sur plusieurs années. « Les routes sont des catalyseurs de développement. Une route qui tient 3 à 5 ans, c’est de l’argent économisé pour le gouvernement », a-t-il souligné.
De son côté, Daudet Jérémie Kandolo a affirmé la fiabilité du produit Ecoroads, évoquant le cas de Kasangulu, où une route stabilisée reste intacte trois ans après sa construction malgré des conditions climatiques difficiles.
La rédaction
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