Le dédoublement de salaire opéré au sein de l’Inspection Générale des Finances ne cesse d’alimenter le débat dans la toile médiatique. Certaines personnes crient au détournement orchestré par Jules Alingete en lieu et place de motivation qu’il clame ; d’autres estiment qu’il est allé au-delà de ses attributions.
Selon les informations en notre possession, l’homme n’a pas que des exploits derrière lui, puisque cité dans plusieurs dossiers financiers scandaleux.
Pour ne citer que celui de l’affaire dite de 12 millions USD de « rétrocommission » des pétroliers, qui semble, non seulement entamer la confiance de plus d’un Congolais envers la personne de l’IGF, mais aussi jeter le discrédit sur l’institution qu’il dirige. Dans ce dossier, l’IGF Alingete est accusé d’être dans le coup, en sa qualité d’ancien directeur de cabinet adjoint de la ministre Acacia Bandubola, fonctions qu’il avait occupées peu avant sa nomination comme IGF.
A ce propos, l’un de ses anciens collègues à la DGRK puis au Budget confirme que l’IGF était toujours au cabinet de Madame Bandubola, mais non apparent et payé par « Maboko bank », jargon dans les cabinets ministériels pour parler des membres du cabinet n’apparaissant pas sur l’arrêté du ministre mais qui sont payés avec les frais de fonctionnement.
Plusieurs personnes se demandent si en réalité Mr Alingete ne serait-il pas un pêcheur en eau trouble au regard des plusieurs révélations sur sa méthodologie rocambolesque.