Les services de renseignements militaires ont perquisitionné jeudi 08 juin, les résidences appartenant à Moïse Katumbi et celles de son conseiller spécial Salomon Kalonda. Cette démarche de l’armée a suscité plusieurs réactions. La dernière en date est celle de Djodjo Mayele.
Selon les dires de cet analyste politique et cadre de la Force populaire des démocrates, parti cher à Jean Louis Beauna, les perquisitions des résidences de Moïse Katumbi s’inscrivent dans la dynamique d’une complicité sujette à caution des faits en charge de Salomon Kalonda. Et ce, dans une logique où Moïse Katumbi est le proche de Salomon Kalonda.
À en croire Djodjo Mayele, la question d’atteinte à la sûreté de l’Etat n’est pas une infraction à prendre avec distance, seuls les services savent les contours de l’affaire.
« En droit on parle de la notion d’auteur, co-auteur, et complice d’une infraction. Dans le cas échéant, Salomon Kalonda ne pourrait pas cautionner seul, sans son mentor Moïse Katumbi. C’est seul le service qui maîtrise à ce jour, les contours de cette affaire», a-t-il dit.
Il faut le dire, le climat politique ne sent pas bon à la veuille du rendez démocratique : les elections. Certains nous rappellent qu’un plan à la manière du régime passé, consistant à écarter les «ours de l’opposition» serait en cours d’exécution. Fin 2022, des journalistes avaient déjà dénoncé l’exemplaire type dudit plan. Et ce, Moïse Katumbi, le sanglier dans les viseurs du régime tshisekedi.
