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David Alexandre Nshue propose une vision éclairée pour la gouvernance en RDC

La République Démocratique du Congo (RDC) se trouve à un tournant décisif de son histoire, confrontée à des défis importants en matière de gouvernance et d’efficacité administrative.  Dans ce contexte, David Alexandre Nshue, économiste de renom et professeur d’université, apporte une perspective éclairante et des propositions stratégiques pour réformer le système de gouvernance du pays. Ancien conseiller auprès de plusieurs Premiers Ministres, tels que Muzito, Matata et Samy Badibanga, Nshue est reconnu pour son expertise en gestion des fragilités étatiques. Dans une déclaration parvenue à Congopresse.net, il a exposé ses analyses et recommandations pour une meilleure organisation et coordination des institutions congolaises. « l’efficacité de l’État dépend fondamentalement de l’organisation et du fonctionnement des institutions, du comportement des acteurs, ainsi que de la définition et de l’exécution des politiques tant au niveau central qu’au niveau provincial »a-t-il souligné.  Il met en avant le besoin pressant d’une meilleure coordination entre ces deux niveaux de gouvernance pour pallier les failles actuelles du système.  « Il est impératif de mettre en place une bonne coordination de l’action publique, tant au niveau central qu’au niveau provincial, ainsi qu’une concertation et une conjugaison des efforts entre ces deux niveaux », insiste-t-il. Pour répondre à ces enjeux, cet expert et professeur d’université propose plusieurs réformes urgentes. Il suggère la création d’un cadre de discussions régulier entre les exécutifs central et provinciaux, recommandant que « chaque quatre mois, la Première Ministre tient des réunions sur la gouvernance et les progrès avec les gouverneurs, et que les ministres fassent de même ». Un tel dialogue continu favoriserait une meilleure synchronisation des actions et une harmonisation des politiques. David Alexandre Nshue préconise également la « standardisation des modalités de gouvernance et des procédures budgétaires » pour renforcer l’efficacité étatique et garantir un budget national cohérent. Il souligne la nécessité de comprendre les productions de chaque province pour élaborer des politiques et des budgets régionaux adaptés et optimiser la collecte des recettes publiques. Selon lui, un « travail statistique et analytique » est urgent pour les 26 provinces du pays. En outre, il met en garde contre la vision centralisée et uniforme de Kinshasa, affirmant que « le gouvernement central ne doit pas croire que Kinshasa est le reflet de toute la RDC ». Il plaide pour une prise en compte des réalités locales dans les décisions nationales et l’adaptation des programmes au niveau provincial. Inspirant de son expérience dans aux côtés de plusieurs premiers ministres, il propose l’adoption d’un modèle de pilotage uniforme de l’action gouvernementale, avec une chaîne structurée allant du Plan de développement aux sanctions, en passant par le Programme gouvernemental, les Programmes sectoriels, le PTAB, la Lettre de missions, le Plan d’engagement budgétaire, et le Plan de trésorerie, jusqu’au Suivi et évaluation. Ce modèle permettrait de garantir une gouvernance cohérente et orientée vers les résultats. Notons que David Alexandre Nshue appelle à une réforme audacieuse et intégrée de la gouvernance en RDC, visant à renforcer la coordination entre les niveaux central et provincial et à améliorer la transparence et l’efficacité des institutions. Ses propositions, empreintes de réalisme et de pragmatisme, esquissent les contours d’un avenir où l’État congolais pourrait fonctionner avec l’efficacité nécessaire pour relever les défis de son développement.

Réformes financières : la RDC et la Banque mondiale négocient un soutien budgétaire de 1 milliard $ pour 2024 et 2025

La République Démocratique du Congo et la Banque mondiale sont actuellement en pourparlers pour un soutien budgétaire visant à renforcer les réformes structurelles prioritaires dans le secteur financier. Lors du dernier conseil des ministres, le ministre des finances a annoncé que les fonds seront décaissés à hauteur de 500 millions USD par an en 2024 et 2025. Ces réformes incluront plusieurs axes clés : 1.Gestion des finances publiques : – Mise en place d’un compte unique du trésor. – Digitalisation des marchés publics. – Rationalisation de la masse salariale. 2.Climat des Affaires et Investissement Privé : – Renforcement et automatisation du Guichet Unique pour la création d’entreprises. – Assainissement des zones économiques spéciales. – Renforcement de la sécurité judiciaire et juridique. 3.Efficience des Administrations Publiques : – Amélioration des services dans les domaines de l’Eau, des Forêts et des Énergies renouvelables. – Renforcement de la gouvernance des entreprises et établissements publics. – Dynamisation de la finance-climat, du marché de carbone et des énergies alternatives. – Amélioration de la situation financière de la SNEL et de la REGIDESO. Doudou Mfwamba, à cette occasion, a souligné la nécessité pour le gouvernement d’accroître à la fois la mobilisation des ressources domestiques et les fonds extérieurs pour mettre en œuvre le programme d’actions gouvernemental.

Relance du Corridor de Lobito : La RDC appelée à présenter un projet solide pour le développement

Une importante réunion s’est tenue, jeudi 22 août 2023, à Kinshasa pour discuter de la revitalisation du Corridor de Lobito, un axe ferroviaire vital reliant la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola et la Zambie. Présidée par le Vice-Premier Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, cette rencontre a réuni des membres du gouvernement congolais et une délégation américaine du Partenariat pour l’infrastructure et l’investissement (PGI), dirigée par l’ambassadrice Lucy Tamlyn. Helaina Matza, coordinatrice spéciale par intérim du PGI, a souligné l’importance de ce projet pour la RDC et a indiqué que les discussions ont également couvert des projets énergétiques et miniers liés au corridor. Roger Te-Biasu, Coordonnateur de la Cellule d’appui et de suivi des programmes, a précisé que la RDC doit soumettre des projets précis pour que les États-Unis puissent apporter un soutien financier. Le projet phare pour la RDC est la modernisation du chemin de fer de la SNCC, qui s’étend de Kolwezi à Dilolo. La réussite de ce projet est essentielle pour améliorer les infrastructures et soutenir le développement économique de la région.

RDC : Trois mois après leur prise de fonction, les membres du Gouvernement Suminwa seront évalués

Lors de la 9ème réunion du Conseil des ministres, dirigée par la Première ministre Judith Suminwa en l’absence du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, plusieurs thèmes ont été discutés.  La Première Ministre a annoncé qu’une évaluation des performances des membres de son gouvernement se déroulera trois mois après leur prise de fonction. Elle a insisté sur l’importance de la responsabilité à l’approche de cette échéance. Judith Suminwa a également rappelé que le séminaire gouvernemental récent avait pour objectif principal de se concentrer sur la gestion axée sur la performance et de partager les meilleures pratiques en matière de gouvernance. Ce séminaire visait à renforcer la cohésion et la solidarité au sein du gouvernement, tout en favorisant l’engagement, la responsabilité et la redevabilité dans l’exécution du programme d’actions 2024–2028. Rappelons que le gouvernement Suminwa, constitué de 54 membres, a été formé le 28 mai 2024, suite à la réélection du Président Tshisekedi.

Santé : La variole du singe affecte profondément le système de santé et la sécurité publique en RDC 

L’épidémie de Mpox, également connue sous le nom de variole du singe, en République Démocratique du Congo (RDC) est devenue une crise sanitaire majeure, affectant profondément le système de santé et la sécurité publique du pays. Depuis la mi-2023, la RDC est confrontée à une augmentation rapide des cas de Mpox, touchant toutes les provinces. Cette situation a été exacerbée par la déclaration de l’OMS en août 2024, qualifiant l’épidémie d’urgence de santé publique de portée internationale, ce qui a accru la pression sur les autorités locales et les ONG. Pour répondre à cette crise sanitaire, un point presse est prévu ce lundi 19 août 2024 à Kinshasa, organisé par le Ministère de la Santé publique, de l’hygiène et de la prévoyance sociale. L’objectif est de fournir des informations récentes et de coordonner les efforts de réponse. Cette conférence représente une occasion pour les autorités de clarifier leurs stratégies et d’assurer la transparence face à cette urgence, tout en renforçant la sensibilisation au sein des communautés pour prévenir la propagation du virus. Les interventions de Médecins Sans Frontières (MSF) depuis la mi-juin montrent une réponse proactive. Cependant, l’efficacité de ces efforts dépendra de la coordination avec les autorités locales et du soutien international. Les appels à la solidarité, notamment ceux lancés par MSF, doivent se traduire par un soutien financier et technique significatif pour renforcer les capacités de réponse en RDC. L’épidémie de Mpox en RDC nécessite une réponse coordonnée entre les autorités locales, les organisations humanitaires et les partenaires internationaux. La réussite dans la lutte contre cette crise dépendra de la capacité à surmonter les défis existants et à mettre en œuvre des stratégies adaptées et efficaces.

Économique : David Alexandre Nshue exprime des préoccupations concernant l’écart entre les annonces budgétaires et la réalité économique en RDC

Dans une déclaration adressée à Congopresse.net, David Alexandre Nshue, expert en fragilité et professeur d’université, a partagé ses observations sur les défis économiques et politiques en République Démocratique du Congo (RDC). Il a mis en lumière l’écart notable entre les annonces budgétaires du gouvernement et leur concrétisation effective. Selon lui, les simples annonces gouvernementales ne suffisent pas à résoudre les problèmes économiques. « Il ne suffit pas d’annoncer des mesures pour que les choses avancent. Il est crucial de garantir une mise en œuvre efficace, notamment en s’attaquant aux réseaux mafieux présents à divers niveaux du pouvoir politique et économique. Les décideurs doivent faire preuve de cohérence et d’intégrité pour relever ces défis », a-t-il déclaré. L’expert a également souligné que les décideurs doivent non seulement être cohérents dans leurs actions, mais aussi démontrer une intégrité irréprochable pour lutter contre ces réseaux. « Il est nécessaire de combattre les pratiques mafieuses et de surveiller tous les acteurs pour assurer un véritable changement. Le service d’intelligence économique récemment créé a un rôle essentiel à jouer pour contrer la prédation, mais il est également important d’imposer des sanctions : l’argent se volatilise et aucune arrestation n’est constatée », a-t-il ajouté. Il est également important de noter que les anciennes pratiques de soutien financier aux banques, utilisant des ressources publiques, ont conduit à une surliquidité, permettant aux institutions de spéculer sur les devises et les bons du Trésor, au détriment de l’État. Cette situation a été vivement commentée par David Alexandre Nshue pour ses conséquences néfastes. La semaine dernière, le ministère des Finances a annoncé des résultats économiques positifs. En juillet 2024, les recettes mobilisées ont atteint 2 936,6 milliards CDF, dépassant les prévisions de 2 872,3 milliards CDF, avec un taux d’exécution de 102 %. Ces résultats sont attribués aux réformes en cours, telles que l’introduction de la facture normalisée, l’installation de caisses enregistreuses, et le déploiement du logiciel LOGIRAD dans le secteur judiciaire. De plus, des allègements fiscaux sont prévus pour les zones de conflit à l’Est, conformément aux directives du Président de la République. Cependant, Nshue pose une question pertinente : « Comment peut-on concilier un excédent budgétaire annoncé de 400 millions USD avec l’émission de bons du Trésor pour plus de 100 millions USD ? » Selon lui, cette situation soulève des interrogations sur la cohérence des politiques économiques actuelles. Il suggère que l’excédent pourrait être illusoire, potentiellement masqué par des avances des miniers et d’autres facteurs sous-jacents. Cette réflexion met en évidence les possibles incohérences dans la gestion économique et appelle à une réévaluation des stratégies mises en œuvre pour assurer une véritable transparence et efficacité dans la gestion des finances publiques.

Aide humanitaire : Les États-Unis annoncent un soutien supplémentaire de 424 millions USD à la RDC

L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) a publié un communiqué ce mercredi 7 août, annonçant une assistance supplémentaire de 424 millions USD pour la République Démocratique du Congo (RDC). Cette aide est destinée à répondre à la crise humanitaire actuelle dans le pays. D’après ce communiqué, 414 millions USD seront consacrés à l’assistance humanitaire pour soutenir les personnes en détresse en raison des conflits et des déplacements. Par ailleurs, 10 millions USD seront alloués à l’assistance sanitaire pour lutter contre l’épidémie de variole simienne (Mpox). L’USAID a également prévu de fournir 50 000 vaccins contre la Mpox à la RDC, qui est le pays le plus touché par cette épidémie. En tant que premier fournisseur d’assistance humanitaire à la RDC, les États-Unis ont déjà investi plus de 256 millions USD dans des programmes de santé cette année. Avec cette nouvelle annonce, l’aide humanitaire totale des États-Unis pour la RDC s’élève à plus de 838 millions USD pour l’exercice fiscal 2024.

Analyse : La corruption, le népotisme et la soif de pouvoir, trois fléaux qui minent la RDC

Charlie Mingiedi, notable de Madimba, exprime ses inquiétudes face à la situation préoccupante de la République Démocratique du Congo (RDC). Il identifie trois maux majeurs la corruption, le népotisme et la soif de pouvoir comme les principaux responsables de la crise que traverse le pays. Il souligne que la corruption, omniprésente dans les institutions publiques et privées, érode la confiance du peuple dans ses dirigeants et freine le développement économique et social. Le népotisme, quant à lui, engendre injustice et inégalité en favorisant une élite restreinte au détriment de la majorité. La soif de pouvoir exacerbe les tensions politiques et sociales, plongeant la RDC dans une instabilité chronique. Selon Mingiedi, ces fléaux sont comparables à une épidémie qui empêche toute avancée vers la paix, la prospérité et le bien-être des congolais. Il estime que la solution commence par une régénération spirituelle des congolais, accompagnée d’une prise de conscience collective et d’actions concrètes pour éradiquer ces maux et permettre à la RDC de se redresser et de prospérer.

Jeux Olympiques Paris 2024 : La République Démocratique du Congo enchaîne les éliminations

Ce jeudi 01 août 2024, deux athlètes congolais ont quitté les jeux olympiques de Paris 2024. Il s’agit du nageur congolais Aristote Ndombe qui a terminé 6è avec un chrono 29 secondes sur le 50m nage libre homme, série B en place de faire le meilleur chrono de 22 secondes. Et en boxe, c’est Brigitte Mbabi qui s’est faite éliminée face à la Thaïlandaise Janjaem Suwannpheng sur une décision partagée de 1-4. Très inquiétant pour ma RDC, quelques jours après les éliminations de deux autres athlètes Arnold Kisoka en judo et Marcelat Sakobi en boxe. Un mauvais parcours pour la RDC au cours de ces jeux olympiques Paris 2024, qui n’arrive pas à décrocher ne fût-ce que qu’une médaille. Signalons que la RDC avait aligné 6 athlètes, dont 4 sont déjà éliminés. Les deux restants, Divine Miansadi en natation et Dominique Lasconi en athlétisme ont l’obligation de faire mieux et honorer le drapeau national.

Jeux Olympiques Paris 2024 : La RDC s’éloigne du chemin des médailles

La République Démocratique du Congo a connu un début difficile aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Jusqu’à présent, le judoka Arnold Kisoka et la boxeuse Marcelat Sakobi ont été éliminés de leurs compétitions respectives. Kisoka a perdu en huitièmes de finale contre l’Israélien Yam Wolczaz, tandis que Sakobi a été éliminée en seizièmes de finale par l’Ouzbèke Sitora Turdibekova, après un score contesté de 2-3. Ce mauvais départ pour la RDC est particulièrement préoccupant, car la nation n’a pas encore obtenu de médaille dans aucune discipline. Cette performance contraste avec les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, où les athlètes congolais avaient réussi à rapporter des médailles. Cependant, il reste encore de l’espoir avec quatre athlètes qui pourraient encore permettre à la RDC de remporter des médailles. Divine Miansadi en natation, Dominique Lasconi en athlétisme, Brigitte Mbabi en boxe et Aristote Ndombe en natation sont les derniers représentants congolais à espérer sauver l’honneur du pays. Les défaites de Kisoka et Sakobi devraient servir de leçon et de motivation pour les athlètes qui entreront en compétition à partir du 1er août 2024. L’avenir des Jeux Olympiques pour la RDC repose désormais sur leurs épaules, et toute la nation attend avec impatience leurs performances. Il est à noter que le ministre des Sports et Loisirs, Didier Budimbu Ntubuanga, qui était présent à Paris avec la délégation congolaise, est retourné au pays pour s’occuper de quelques affaires urgentes.