Le président national du Parti Orange, Fiyou Ndondoboni, a proposé l’organisation d’un face-à-face entre le Président Félix Tshisekedi et l’ancien Président Joseph Kabila, sous la médiation de Léon Kengo wa Dondo. Il a formulé cette proposition à travers un message écrit sur ses réseaux sociaux. Fiyou Ndondoboni a salué l’esprit de paix affiché par Félix Tshisekedi, notamment lors de ses rencontres avec Martin Fayulu et d’autres figures socio-politiques du pays. Il estime que, pour garantir une cohésion nationale durable, un dialogue direct entre le président Tshisekedi et son prédécesseur reste indispensable. (…au-delà de tout, la cohésion nationale demeure le socle de la solution durable et doit passer par les deux acteurs clés le président honoraire Joseph KABILA et le Président en exercice, Félix-Antoine Tshisekedi sous la médiation du patriarche Léon Kengo Wa Dondo.» Cette proposition intervient dans un contexte régional tendu. Malgré l’implication des États-Unis d’Amérique sous l’administration Trump, la paix semble toujours s’échapper de la RDC. Et la ville de Goma, 9 mois déjà, sous occupation des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda qui continue de nier son appui. Le 9 octobre, lors d’un forum international en Belgique, Félix Tshisekedi a tendu la main à son homologue rwandais en appelant à « la paix des braves ». Kigali ne s’est pas montré prêt à coopérer. Par la Rédaction
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[Tribune] Des espoirs brisés : La tragédie de la maternité congolaise
Le système médical congolais en matière de maternité, semble sombrer dans l’obsolescence , une réalité tragique qui se manifeste au sein de nombreuses institutions sanitaires. Dans les services de maternité, où des femmes, souvent jeunes mariées, aspirent à donner la vie, c’est un autre destin qui les attend, destin tragique où la vie s’éteint au lieu de s’épanouir. Ce phénomène soulève des interrogations profondes sur la négligence qui pourrait habiter certains membres du personnel de santé. Les témoignages de ces femmes, victimes d’un système défaillant, interpellent notre conscience collective. Comment pouvons-nous tolérer que celles qui devraient être entourées de soins et de compassion se retrouvent face à l’indifférence, voire à l’irresponsabilité de ceux qui ont juré de veiller sur leur santé et leur bien-être ? A cet effet, l’urgence s’impose pour dénoncer cette situation insupportable. Les cris de détresse de ces femmes, leurs espoirs brisés, résonnent comme un appel à l’action. Il est temps de mettre fin à cette tragédie, de restaurer la dignité et la qualité des soins en maternité, et de garantir que chaque vie soit célébrée et protégée . Cessons de fermer les yeux sur cette réalité et engageons-nous à construire un avenir où la maternité sera synonyme de vie et d’espoir, et non de souffrance et de perte. Jeudi 9 Octobre 2025 Heiddie Divioka Djingerberg, chercheur en droit procédural pénal.
RDC : Le portrait de Félix Tshisekedi cinquième président de la RDC
Un cinquième président à la tête de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi est déclaré vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018. Sa victoire est confirmée ce jeudi 10 janvier par la commission électorale nationale indépendante, CENI après publication des résultats provisoires. Qui est Félix Tshisekedi ? Né en 1963, à ce jour il est âgé de 55 ans, Félix Tshisekedi est élu avec 38,57% des voix contre 34, 7% de son adversaire opposant Martin Fayulu. Il deviendra donc le cinquième président de la RDC depuis son accession à l’indépendance en 1960 après Joseph Kasavubu, Mobutu Sese Seko, Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila, si les résultats de la CENI sont définitivement confirmés par la cour constitutionnelle. En effet, depuis mars 2018, Félix Tshisekedi dirige l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS fondée par son père, Etienne Tshisekedi. Félix Tshisekedi effectue ses études secondaires et humanitaires à Kinshasa, puis travaille dans des entreprises qu’il a co-fondé. Après avoir rejoint les rangs de l’UDPS, il est nommé secrétaire national de l’UDPS chargé de l’extérieur. En novembre 2011, Félix Tshisekedi a été élu député à Mbuji-Mayi avant d’être nommé secrétaire général adjoint de l’UDPS en octobre 2016. Son feu père, Etienne Tshisekedi dirige les négociations pour le Rassemblement de l’opposition et son fils, aujourd’hui président fait partie de la délégation qui négocie. Les négociations aboutissent aux accords de la Saint-sylvestre signés le 31 décembre 2016, puis co-président du Rassemblement avec Pierre Lumbi à l’époque président du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition. A l’issue des accords de la saint-sylvestre, le nom de félix Tshisekedi est plusieurs fois cité comme futur premier ministre, mais le choix a finalement été porté sur Bruno Tshibala le 7 avril 2017 faisant perdurer les divisions au sein de l’opposition. Fin mars 2018, Félix Tshisekedi est élu à la présidence de l’UDPS après le décès de son père. D’où, il est désigné candidat de son parti pour la présidentielle qu’il vient de remporter avec plus de 7 million de voix après publication par la ceni le 10 janvier 2019. Il est donc difficile de dissocier la carrière de Félix Tshisekedi, celui qu’on surnomme « Fatshi », de celle de son père, Etienne, la principale figure de l’opposition pendant près de quarante ans, lui qui a créé l’UDPS en 1982, s’opposant d’abord au général Mobutu, puis au clan de Kabila. C’est de ce parti très structuré, avec des relais dans tout le pays, que Félix a hérité après le décès de son père en février 2017.
Moanda : Le joyau brut du littoral congolais
Moanda une cité côtière aux grandes ressources, mais aux défis économiques criants. Portrait préoccupant des réalités économiques et sociales de cette ville côtière au Kongo Central. A suivre également dans cette émission : -Des tonnes de riz pour animaux frauduleusement reconditionnées et vendues comme riz de consommation humaine à Bunia. -Alerte de la société civile de Zadu sur la dégradation des routes dans Walendu Bindi en Ituri -Visite du ministre de l’Industrie en Ituri. Louis Wathum et sa suite ont échangé avec différentes couches de la population principalement sur l’entreprenariat. Jocelyne Musau est à la présentation d’Echos d’économie.
Voici le contenu de la déclaration de principe signée à Doha par la RDC et l’AFC/M23
Le document, paraphé ce samedi 19 juillet en présence du ministre d’État qatarien aux Affaires étrangères, affirme l’engagement des deux parties à rechercher une solution pacifique au conflit à travers la diplomatie et la négociation, conformément aux principes de la Constitution de la RDC, à la Charte de l’Union africaine, à celle des Nations unies et au droit international. Les parties s’engagent à coopérer pleinement avec les organisations internationales et régionales, dans le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC, afin de protéger les populations civiles et de mettre en œuvre les principes énoncés. La déclaration prévoit un engagement à un cessez-le-feu permanent, interdisant les attaques aériennes, terrestres, maritimes ou lacustres, ainsi que tous les actes de sabotage, la propagande haineuse et toute tentative de prise de nouvelles positions par la force. Un mécanisme de supervision et de vérification sera mis en place pour définir les modalités du cessez-le-feu et en garantir la mise en œuvre. Les parties conviennent également de s’abstenir de tout acte susceptible de compromettre le bon déroulement de ce processus. Retour des réfugiés et des personnes déplacées Les signataires s’engagent à adopter des mesures de confiance visant à rassurer la population congolaise et à créer un climat favorable au dialogue. Ils soulignent l’importance de la mise en œuvre rapide de ces mesures dont la création, avec l’appui du Comité international de la Croix-Rouge, d’un mécanisme permettant, dans le respect du droit congolais, la libération de prisonniers ou détenus identifiés par les deux parties. Sur la question de la restauration de l’autorité de l’État, la déclaration souligne que celle-ci constitue une conséquence logique du règlement des causes profondes du conflit. L’accord de paix à venir devra préciser les modalités et le calendrier de cette restauration sur l’ensemble du territoire national. Le texte prévoit également que le retour des réfugiés et des personnes déplacées se fera dans des conditions sûres, volontaires et dignes, en conformité avec le droit humanitaire international et dans le cadre des mécanismes tripartites associant la RDC, les pays d’accueil et le HCR. Les parties expriment leur engagement à coopérer avec la Monusco et les mécanismes régionaux pour assurer la protection des civils et la mise en œuvre du cessez-le-feu, dans le cadre d’un mécanisme de vérification conjointement défini. Négociations pour un accord de paix global La déclaration de principes entrera en vigueur immédiatement après sa signature et devra être appliquée au plus tard le 29 juillet 2025. Elle prévoit l’ouverture de négociations directes pour un accord de paix global, au plus tard le 8 août 2025. Ces discussions devront s’aligner sur l’accord signé le 27 juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda. L’objectif est de conclure et signer cet accord de paix global, d’ici le 18 août 2025. Les deux parties saluent le rôle déterminant joué par le Qatar dans la facilitation de ces négociations, ainsi que le soutien constructif des États-Unis et les efforts constants de l’Union africaine depuis le lancement du processus de paix. Le document a été signé par Sumbu Sita Mambu, représentant du président congolais en charge des processus de Luanda et de Nairobi, et Benjamin Mbonimpa, secrétaire permanent de l’AFC/M23. La RFI
RDC : Monseigneur Donatien Sholé recadre sévèrement le pasteur Albert Kakienza
Le porte-parole de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Donatien Sholé, a vigoureusement réagi aux accusations du pasteur Albert Kakienza concernant l’objectif des démarches entreprises par l’Église catholique et protestante face à la crise sécuritaire à l’Est du pays. Dans une intervention médiatique, le pasteur Albert Kakienza avait affirmé que, lors d’une réunion des confessions religieuses, Monseigneur Donatien Sholé aurait déclaré que les consultations politiques menées conjointement par la CENCO et l’Église du Christ au Congo (ECC) visaient à préparer la succession de Félix Tshisekedi à la tête du pays. En réponse, Monseigneur Sholé s’est dit surpris par ces allégations, rappelant que le pasteur Kakienza n’avait même pas assisté à ladite réunion. “Il n’a jamais été question que ces consultations soient menées pour celui qui viendra après Félix Tshisekedi. Ces travaux sont destinés à servir tous les gouvernants qui se succéderont, y compris, bien sûr, celui qui est actuellement au pouvoir. Faut-il être particulièrement intelligent pour comprendre cela ?”, a répliqué dans une interview accordée à un média local. Le porte-parole de la CENCO a également interpellé les autorités congolaises sur la nécessité d’établir des critères rigoureux, basés notamment sur le quotient intellectuel, pour accéder à la direction d’une église.
RDC : Arrestation du journaliste Jean de Dieu Mukendi après ses critiques contre la FEBACO
Le journaliste sportif Jean de Dieu Mukendi, membre du desk Sport de la RTNC, a été placé en détention ce lundi 10 mars au cachot du parquet de Kalamu. Cette arrestation a suscité une vive inquiétude au sein de la profession journalistique en République Démocratique du Congo. Mukendi a été interpellé après avoir formulé de vives critiques à l’encontre de la Fédération Congolaise de Basketball (FEBACO) lors de l’émission Jeudi Sport, diffusée après les récentes élections fédérales. Selon des sources proches du dossier, ses propos, jugés sévères envers la gestion de la FEBACO, auraient provoqué le mécontentement de certains responsables de l’organisation, qui auraient ainsi sollicité son interpellation. Le journaliste avait notamment dénoncé un manque de transparence dans le processus électoral ainsi que des irrégularités dans l’organisation des compétitions de basketball en RDC, un sujet particulièrement sensible dans le milieu sportif. L’arrestation de Jean de Dieu Mukendi a immédiatement provoqué une levée de boucliers au sein de l’Association des Journalistes Sportifs du Congo (AJSC), section Kinshasa. Dans un communiqué, l’AJSC a fermement condamné cet acte, qu’elle considère comme une tentative d’intimidation et de musellement de la presse sportive. Elle exige la libération immédiate du journaliste, soulignant que de telles pratiques instaurent un climat de peur et de censure. L’association a rappelé que la liberté d’expression est un droit fondamental, et que toute tentative de répression contre les journalistes en raison de leurs critiques doit être fermement rejetée. Elle a également exhorté les autorités judiciaires à veiller au respect des procédures légales et à garantir un traitement équitable de cette affaire. Cet incident illustre les tensions persistantes dans le sport congolais, où des accusations de mauvaise gestion et de corruption sont fréquemment soulevées, mais rarement examinées de manière transparente. La communauté journalistique et les défenseurs de la liberté de la presse attendent désormais des clarifications et une résolution rapide de cette affaire, afin de garantir que les voix critiques ne soient pas réduites au silence.
Ituri : 40 prisonniers libérés de la prison centrale de Bunia suite à la grâce présidentielle
Au total 40 prisonniers condamnés ont été libérés ce mardi 25 février à la prison centrale de Bunia par les juridictions civile et militaire de l’Ituri pour se conformer aux mesures de la grâce présidentielle signée au mois de décembre 2024. Parmi ces 40 personnes libérées l’on compte 22 militaires, 4 policiers et 14 civils dont 3 femmes qui ont purgé au moins 3/4 de leurs peine capitale. D’après le lieutenant colonel Camille Nzonzi, directeur de la prison de Bunia, ces 40 ex prisonniers libérés constituent la première phase d’exécution de cette mesure prise par le président en décembre 2024. « C’est l’exécution des mesures de la grâce présidentielle qui a été déjà signée depuis le mois de décembre 2024. Il y a 40 qui étaient éligibles à ces mesures de la grâce présidentielle ». Et d’ajouter : « Il y a deux séries de libération qui va se passer, les juridictions ont travaillé d’abord pour les 40 qui sont libérés aujourd’hui et pour le reste je crois dans 2 ou 3 petits matins elles feront autant », a-t-il ajouté. Le colonel Camille Nzonzi précise que ces mesures de la grâce présidentielle ne concernent que les prisonniers jugés et condamnés et ceux ayant déjà purgés 3/4 de leur peine capitale pour des infractions autres que le crime de guerre, crime contre l’humanité, assassinat, viol, participation à un mouvement insurrectionnel.
Littérature : Samuel Mbemba annonce le vernissage de son ouvrage ce mardi 14 janvier
Plusieurs hautes personnalités issues des différentes institutions de la République sont attendues ce mardi 14 janvier au Palais du Peuple à Kinshasa pour la cérémonie de vernissage de l’ouvrage intitulé « Les domaines de la loi et du règlement en droit congolais ». Lors d’une visite d’inspection effectuée tôt ce matin au siège du Parlement congolais, dans le cadre des préparatifs de cet événement, Samuel Mbemba a confirmé que la cérémonie se tiendra dans la salle des congrès du Palais du Peuple, gracieusement mise à sa disposition par le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Ancien directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale sous le mandat de Christophe Mboso Nkodia Puanga, période pendant laquelle il a entamé la rédaction de cet ouvrage, Samuel Mbemba a précisé que cette publication est prioritairement destinée aux parlementaires. L’auteur explique avoir pris l’initiative de rédiger ce livre après avoir constaté les nombreuses difficultés rencontrées dans la distinction entre ce qui relève du domaine de la loi et ce qui n’en relève pas, chaque fois que le Parlement recevait des projets ou des propositions de loi. Pour cet événement, Samuel Mbemba a invité un large public auquel il exposera en détail le sujet abordé dans son ouvrage. Avocat de formation, Samuel Mbemba a été élu député national lors des législatives de décembre 2018 et de celles de décembre 2023.
Le Sud-Kivu s’attaque à l’exploitation illicite des minerais : félicitations et appels à la justice de l’ACAJ et de la DYCOD-RDC
Dans une déclaration conjointe publiée le lundi 6 janvier 2025, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) et la Dynamique Communautaire pour la Cohésion Sociale et le Développement (DYCOD-RDC) ont salué les efforts du gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi Sadiki, dans la lutte contre l’exploitation illégale des minerais et le blanchiment de capitaux. Ces ONG ont félicité les autorités provinciales pour leurs récentes opérations, marquées par l’interception de trois individus en possession de 10 lingots d’or et de 800 000 dollars en espèces. Cette intervention, qualifiée d’exemplaire, illustre l’engagement des autorités locales à préserver les ressources naturelles, défendre les droits des communautés locales et combattre les réseaux criminels. « Ces résultats traduisent une volonté ferme des autorités provinciales de protéger les intérêts du peuple », ont affirmé les deux organisations dans leur communiqué. Cependant, l’ACAJ et la DYCOD-RDC ont également dénoncé avec fermeté les irrégularités ayant entouré la libération controversée de plusieurs ressortissants chinois arrêtés en 2024 dans le territoire de Mwenga. Ces individus, accusés de séjour irrégulier et d’exploitation illicite des minerais, avaient été relâchés dans des conditions qualifiées de « confuses » par les ONG. Les deux organisations ont exhorté les autorités judiciaires à poursuivre les auteurs et complices de ces crimes afin de servir d’exemple. Elles ont également rappelé aux entreprises opérant dans le secteur minier, en particulier celles à capitaux chinois, de respecter le Code minier congolais, modifié par la loi n°18/001 du 9 mars 2018. Cette réglementation impose des conditions strictes pour une exploitation responsable des ressources naturelles, dans le respect des lois et des communautés locales. L’appel de l’ACAJ et de la DYCOD-RDC réaffirme l’urgence de renforcer les actions de gouvernance et de justice afin de mettre fin à l’exploitation illicite des minerais au Sud-Kivu. Ces efforts visent à garantir que ces richesses profitent enfin à la population congolaise.